Letravail d'équipe a rendu l'être humain plus intelligent. Publié le 11-04-12 à 11h08 à PARIS 11/04 (BELGA/AG) Si l'être humain a développé un cerveau aussi gros au fil du temps, c'est peut-être bien parce qu'il a été contraint de coopérer avec ses semblables et a donc appris à travailler en équipe, selon une étude publiée mercredi. Comparé à celui de ses prédécesseurs
Laculture travaille nous rend plus humain Oui, la culture travaille peut nous rendre plus humain, tous d’abord la différence entre l’homme et l’animal. Des différences gestes du quotidiens son innée chez l’homme. Il sait ce qu’il doit effectuer au travail. Alors que les animaux, il répète les même choses chaque jour. Ils ne pourront pas être éduqués pour fournir un travail
Ledocument : "Dissetation Le Travail nous rend il plus humain ?" compte 1045 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous l’un de vos travaux scolaires grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques ou achetez-le pour la somme symbolique d’un euro.
Publiéle 25/05/2022. Être infecté par un parasite nous rendrait plus beau ! Cette observation fascinante a été faite par une équipe internationale de chercheurs. Mais, comment le
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Nousrend-elle. Il s’agit de savoir si la culture a une action positive ou négative sur notre qualité d’humain. Le terme « rendre » indique que la culture s’inscrit dans un processus évolutif. Plus humain. Le terme « plus » peut s’entendre comme un progrès quantitatif : la question est de savoir si la culture nous rend plus « homme » que nous ne le sommes déjà , par
. Le deal à ne pas rater Cartes Pokémon où commander le coffret Pokémon Go Collection ... € Voir le deal Le Monde Antique Vie du Forum Philosophie et débats +3AnudarSteufDeck7 participantsAuteurMessageDeckRambo des bacs à sables... Nombre de messages 674Date d'inscription 13/02/2006Sujet La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Mar 3 Oct 2006 - 2220 Mes amis historiens, et par ailleurs philosophes, je vous soumet cette question que j'ai retrouvée dans un bouquin de philo...Qu'en pensez vous?Deck_________________Ceux qui oublient le passé sont condamnés à le revivre SteufHiérodoule de Mercure Nombre de messages 7779Age 32Localisation Près de Chaumont 52Date d'inscription 13/11/2004Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Mer 4 Oct 2006 - 1837 Tiens, coïncidence, nous aussi en philo on commence l'année avec le thème Culture/Nature. J'aurais du mal à te dire beaucoup de choses pour l'instant... Mais avant toute chose, à mon avis il faut déjà bien savoir ce qu'on entend par "humain". On ne peut pas se permettre de divaguer dans tous les coins de la pensée à la fois, juste à cause d'un terme dans la question mal précisé. Voilà un mot qui a pas mal de sens. Considérons trois cas 1. "Humain" = "relatif à l'espèce humaine, au genre humain" La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain, bah non, l'homme est déjà humain par stricte définition. Bon, on peut déjà oublier le sens "Humain" = "bon, charitable, généreux, indulgent" Ca peut tout à fait se creuser on peut en effet se demander en quoi la culture rend l'homme bon, donc sociable. D'un autre côté, on sait très bien que la société n'enfante pas que des bons...3. "Humain" = "propre à l'Homme" Ah, c'est sûrement la piste la plus intéressante qu'est-ce qui est propre à l'homme sous-entendu, par opposition aux autres formes de vie, sinon la vie en sociétés, les cultures propres à chacune d'elles, la conscience de soi, de l'univers et de la mort, le langage articulé, le développement des arts, des sciences et de la pensée, entre autres facultés intellectuelles ?Tu me diras ce que tu en penses mais je crois pour ma part que c'est au troisième sens qu'on se seul truc qui m'embêterait, ce serait de devoir se demander pourquoi la culture travaille à rendre l'homme plus humain là où par définition il se démarque du reste du monde vivant par une culture, justement quand tout le reste ne vit que selon la nature.Petite parenthèse cela n'exclut pas que l'Homme peut aussi vivre selon la Nature, on est bien d'accord. La preuve, il est soumis à la gravité, à la fatigue, à la faim, aux envies pressantes et à l'inéluctable venue de la mort comme tout le monde. De même, dans les sociétés primitives et même dans des sociétés moins primitives la loi du plus fort était en l'hésitation entre mesure vie selon la Culture, les lois sociales, en conformité avec les règles que l'Homme s'est donné afin que théoriquement jamais le fort ne brutalise le faible et démesure vie selon la Nature, les lois naturelles, les dispositions naturelles dont Nature nous a inégalement doués a une portée politique et économique problème de la répartition des biens et des pouvoirs, par exemple dans le cas des sociétés tribales c'est vite réglé.Et c'est là que se pose un paradoxe le désir d'être le plus riche, le plus puissant, ne peut exister que dans le cadre d'une société, où l'on peut se comparer à d'autres. Ce désir naturel a donc en réalité une origine ce n'est qu'une parenthèse, n'allons pas dire que j'ai déjà osé dévier le sujet. _________________Si vis copyrightem, para édition par le Sam 7 Oct 2006 - 1956, édité 1 fois AnudarPérièque de Messine Nombre de messages 45Age 42Localisation LyonDate d'inscription 01/08/2006Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Mer 4 Oct 2006 - 2012 Intéressant comme sujet .Comme Steuf le fait remarquer le noeud du problème consiste implicitement à définir ce qui fait "l'humanité" de l'Homme avec un grand h puisque l'on parle ici du genre humain.Le "propre de l'Homme" n'est pas à chercher dans le fait biologique, ou du moins, pas seulement. L'Homme n'est pas remarquable d'un point de vue biologique c'est un organisme animal des plus fragiles et ne présentant d'adaptation à aucun environnement ce qui lui permet, paradoxalement, de circuler partout sur Terre et de pouvoir s'installer partout ; il est aussi le seul Primate à oser s'aventurer volontairement dans l'eau et à nager.Il n'est pas à chercher non plus dans le fait social. Les eusociétés d'Insectes présentent une organisation bien plus aboutie que nos propres sociétés politiques songez que les eusociétés d'Insectes existent depuis 150 millions d'années alors que les sociétés politiques d'êtres humains n'existent sans doute pas depuis plus de deux millions d'années au plus. Il n'a pas non plus l'exclusivité de la culture on a mis en évidence des traits culturels chez certains Primates mais aussi, ce qui est plus étonnant, chez des Oiseaux. Quant à la technologie, il ne s'agit somme toute que d'une façon de mieux survivre dans un environnement hostile, et à ce titre, nombre d'animaux possèdent une technologie certes rudimentaire mais tout aussi efficace que la nôtre des Primates savent réaliser des outils très simples, des Oiseaux savent choisir des cailloux sur lesquels lâcher des coquillages pour les casser.Le "propre de l'Homme" serait en fait à chercher dans sa capacité à se concevoir lui-même comme un être mythes grecs peuvent se lire ainsi comme les premiers balbutiements d'une pensée qui cherchait à concevoir l'humain. Ulysse, au cours de l'Odyssée, rencontre des êtres qui ressemblent à des Hommes mais qui n'en sont pas. En filigrane, apparaît un trait fondamental est un être humain celui qui a conscience d'une proximité d'esprit avec d'autres êtres semblables à lui. Le Cyclope est capable de manger des êtres qui lui ressemblent et qui parlent comme lui, il n'est donc pas humain ; Circé change les compagnons d'Ulysse en pourceaux et leur supprime donc la parole et l'intellection, niant leur humanité, elle n'est donc pas test d'humanité du "gom jabbar" dans Dune est à comprendre dans le même sens. Pris dans un piège, l'animal se ronge une patte pour échapper au prédateur alors que l'être humain attend l'arrivée de ce prédateur pour avoir l'opportunité de l'éliminer et ainsi de supprimer une menace qui pèse sur toute l'espèce. L'être humain a donc la conscience qu'existent des êtres semblables à "propre de l'Homme", ce serait donc être capable de se définir comme partie intégrante d'une communauté plus vaste. La Fourmi, le Termite, bien que vivant au sein de sociétés bien plus anciennes et plus évoluées que celles de l'Homme, n'en ont pas conscience ; la somme des actions individuelles des membres des communautés réalise l'action de la communauté, par le jeu des essais et des erreurs liés aux instincts de chaque question qui est posée ici sous-entend que l'humanité de l'Homme puisse évoluer vers un "mieux" humain. Comment être "mieux" humain que ce que l'on est ?Le code de Hammourabi définissait trois variantes d'humanité l'esclave, le mesquin et l'homme véritable, en une hiérarchie bien entendu croissante. Les mythes grecs proposent eux aussi, d'une façon implicite, des clés d'interprétation sont humains par opposition aux dieux les êtres qui consomment la chair, et non l'os de l'offrande sacrificielle le partage du boeuf par Prométhée entre les dieux et les hommes ; sont humains ceux qui consomment un aliment préparé le pain, par opposition au lotus des Lotophages, qui est mangé aussitôt que cueilli ; sont humains ceux qui parlent le grec les autres se situent en dehors de la koïnê et sont donc considérés comme des barbares à l'époque classique.De nos jours, les sociétés humaines considèrent comme humains les êtres nés de la reproduction d'un homme et d'une femme, ce qui permet ainsi d'étendre la définition d'être humain à tout individu anthropomorphe de cette planète . Être "mieux" humain, ce serait donc étendre sa propre définition de l'humain afin d'y englober toujours plus d'êtres à sa ressemblance. C'est ainsi que des primatologues commencent à proposer de modifier les noms d'espèces du Chimpanzé et du Bonobo afin de les intégrer au genre "Homo", et donc en faire des Hommes au sens biologique du définir la culture ? On a vu que des sociétés animales rudimentaires possédaient certains traits culturels, à savoir des comportements qui sont transmis à leur descendance, ce que l'on appelle des "mèmes" ils sont à la pensée ce que les gènes sont à la cellule vivante. L'espèce humaine dispose d'une culture abondante du fait de son énorme capacité d'apprentissage et repose donc sur un ensemble de mèmes très idées transmises de génération en génération évoluent de la même façon que les gènes et permettent ainsi une évolution des comportements humains. En évoluant, ces mèmes contribuent donc à modifier la perception que l'Homme a de sa propre humanité. Le mème dominant de la culture babylonienne en la matière voulait que le statut d'humain soit accordé par une autorité plus haute ; chez les Grecs, une évolution de ce mème voulut que le statut d'humain puisse être acquis par la capacité à communiquer et à vivre selon certains faut bien comprendre cependant que les mèmes ont la vie dure. Bien que des génocides aient eu lieu avant le XXème siècle, c'est depuis ce dernier que l'Homme ne peut plus se cacher à lui-même que, parfois, il peut être amené à restreindre le statut d'être humain à certains individus, en excluant ainsi d'autres dont les comportements sont considérés comme étrangers voire menaçants. On sait ce que l'Homme a fait, tout au long de son Histoire, de ceux qui représentent une menace à la stabilité de ses sociétés si fragiles . Or, ces restrictions ne sont pas faites par caprice elles le sont toujours au terme d'un processus de réflexion et de justification souvent très poussé et d'une logique se voulant n'est donc pas la seule culture qui permet à l'Homme de devenir "mieux" humain, mais plutôt un réexamen permanent des mèmes qui en constituent les fondations, à la lumière éventuelle de données biologiques absentes du précédent examen, et dans le but d'une extension du statut d'humanité mais jamais d'une restriction. A ce titre, il me semble très probable qu'à terme certains Primates, que l'on considère de nos jours comme des Animaux, seront inclus dans l'Humanité. Celle-ci ne sera dès lors plus un groupe qui ne serait qu'un premier pas vers une nouvelle extension, dans l'hypothèse de la découverte d'une forme d'intelligence radicalement différente, qu'elle soit artificielle ou bien extraterrestre. dagdaTanneur de Tyr Nombre de messages 104Age 32Localisation gaule, durocortorumDate d'inscription 07/07/2006Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Lun 9 Oct 2006 - 1447 putain j'ai un peu de mal à suivre, mais bon, je m' selon toi Anudar, se qui rend l'homme "humain" serai le fait qu'il se considère comme appartenir à un groupe plus grand que les animaux ne se le considère ? c'est pas trés français ma phrase mais tant pis j'ai pour ma part une idée approchant la tienne je pense que les hommes sont "humain" donc "propre à l'homme" en effet non pas parce qu'ils ont fabriqué nombres d'outils et notament d'armes pour survivre ou se défendre __ car cela ne prouve que l'instint de survit propre à toute les especes on a vu plusieurs espesces fabriquer des outils avec leur moyens __ mais parce que l'homme à un instint d'entre-aide. L'homme dans les pires difficultés, va voir son prochain pour demander de l'aide. Donc en effet, plus l'homme considère comme son prochain un grand nombre de personne, plus il est "humain". De plus, l'homme est plus "humain" aussi lorsqu'il aide son prochain, et notament tu parlait de Dune Citation dans Dune ... Pris dans un piège, l'animal se ronge une patte pour échapper au prédateur alors que l'être humain attend l'arrivée de ce prédateur pour avoir l'opportunité de l'éliminer et ainsi de supprimer une menace qui pèse sur toute l'espèce. l'homme à la guerre se bat et continue à se battre pour protéger ceux qui sont derrière, les civils trops faibles pour ce défendre. Ce n'est en aucun cas parce qu'ils écoutent leurs supérieurs que les soldats seront plus humains les supérieurs peut-être, à moins que se ne soit pour leur propre survit C'est pourquoi, d'aprés se raisonnement, je trouve les hommes moins "humains" quand ils vivent dans des villes d'anonymes, où certaines personnes agés n'osent pas aller voir leurs voisins en cas de gros problemes GermanicusFidèle de Magna Mater Nombre de messages 204Age 34Localisation Dans un Castrum en GermanieDate d'inscription 15/06/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Jeu 17 Jan 2008 - 143 Je viens de trouver ce vieux sujet interessant et j'ai décider de le faire revivre un peu tant le sujet me semble mon point de vue deux voies sont possible pour un homme cultivé je ne prétend pas encore en etre un, mais j'espère le devenir un jour, du moins aux yeux de ma familleSoit on voit la Culture comme la somme des connaissances humaines, des informations que l'on pioche par ci par là , et dans ce cas, la culture c'est aussi connaitre les erreurs des ancetres. La culture est pour moi la somme de toute connaissance. Engrenger ses connaissances et augmenter sa culture, c'est necessairement apprendre des erreurs des ancetres et donc éviter les atrocités commises. La culture rend plus humain car elle enseigne, on apprend à mieux vivre, on apprend à comprendre. Le Racisme ou l'ethnocentrisme ne sont que les fruits d'une inculture grandissante. L'Homme cultivé est curieux, et surtout envers la différence, sans jamais commetre l'erreur de la juger. Dans ce cas la culture rend meilleur et plus y a un autre cas, tout aussi valable à mon avis. Si la Culture peut rendre plus humain, elle peut aussi réhausser l'Humain lui même. L'Homme cultivé est généralement vu comme le "savant", or de tout temps, celui qui sait a toujours été supérieur à celui qui ne sait pas. La culture peut donc développer une sorte d'orgueil chez celui que la plus si la culture permet à l'homme de connaitre les erreurs ancestrales, l'Homme peut soit en apprendre et tout faire pour changer l'Humanité, soit bien au contraire il est réaliste et se décourage d'améliorer cette humanité en laquelle il perd toute l'Homme cultivé peut se désolidariser des humains, il peut s'auto exclure pour la simple et bonne raison qu'il en sait plus que les autres. Il en devient parfois austère, froid, seulement animé par sa soif de savoir, son envie d' que je viens d'écrire est relativement applicable dans mon cas. Bien que je ne me vois pas encore comme un homme de culture, ces deux visions s'affrontent dans mon esprit. Je reste partagé entre l'Humaniste qui veux éclairer le monde, et le pragmatique froid à la limite de l'Humain _________________" L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste "Napoléon 1er nidorPirate de Cnide Nombre de messages 324Age 31Date d'inscription 24/02/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Jeu 17 Jan 2008 - 2047 Trés bonne idée. Joli texte aussi Pour moi c'est clair que ce qui différencie l'humain de l'animal, mis à part ses contacts sociaux très developpés, c'est l'art et la un athé est un humain, mais on se comprend. Donc, histoire de pas dire "d'accord avec toi, je pense pareil", autant que l'on parte un peu sur le trip "les gens qui n'ont pas d'identité culturelle sont t'ils encore vraiments humains ? GermanicusFidèle de Magna Mater Nombre de messages 204Age 34Localisation Dans un Castrum en GermanieDate d'inscription 15/06/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Jeu 17 Jan 2008 - 2358 Sujet interessant en suis très à cheval sur l'identité culturelle. Pour moi, renier son identité c'est se renier tout court. Certains voient dans l'identité culturelle comme un carcan qui nous bride. C'est faux selon moi. Je suis très fier de mes origines Franques et j'assume à fond ma culture Française, cela ne m'empeche pas d'éprouver une profonde curiosité pour les autres qu'un homme sans culture ? Un homme qui rejette son propre héritage n'est pas un homme. Il peut croire qu'il se libère, mais je pense au contraire qu'il se renferme dans son propre refus. Il se nie lui même, ce qui ne sera jamais un bon départ. _________________" L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste "Napoléon 1er nidorPirate de Cnide Nombre de messages 324Age 31Date d'inscription 24/02/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Ven 18 Jan 2008 - 2147 Rhââa ce que j'envie votre beau parlé Oui, d'ailleurs, quand on voit ces "gens sérieux" qui vont au boulot à Paris tout les jours en prenant le métro comme des pingouins en ces boulots à la con nous déshumanisent je trouve, pas vous ? GermanicusFidèle de Magna Mater Nombre de messages 204Age 34Localisation Dans un Castrum en GermanieDate d'inscription 15/06/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Sam 19 Jan 2008 - 1545 Alors là je t'arrete tout de suite mon ami Tu peux me tutoyer ! Je vouvoie uniquement quand je ne connais pas la personne et si elle est beaucoup plus agée que moi. Dans le cas présent, on se connait un peu, et puis on est les deux seuls survivants de ce forum, alors je pense qu'on peut arreter les formules d'usages En ce qui concerne le travail, je ne sais pas trop..... Tout dépend du travail en question en fait. Si on est un simple maillon de la chaine ou si on fait partie des instances simple maillon de la chaine n'a pas toujours une vraie personnalité ou plutot une vraie identité. Il se contente dans la plupart des cas, pas tous d'etre monsieur je suis bien plus ambitieux, et je ne conçois pas ma vie sans un travail fondamentalement utile. Je ne sais pas encore exactement ou je vais me diriger, mais que se soit dans la culture ou j'aurais à coeur de cultiver et de passionner les gens la culture est un fondamentale pour moi, ne pas vouloir connaitre, ne pas avoir de curiosité culturelle, c'est ne pas etre grand chose selon moi. Et si c'est dans l'autre domaine que j'affectionne, La politique, j'aurais à coeur de devenir quelqu'un d'influent, de respecté, mais aussi quelqu'un d' tu te donnes un vrai objectif pour ta vie future, alors ton travail prendra un tout autre sens. L'important est de ne pas se fondre dans la masse et de te démarquer le plus possible tout en restant toi je suis d'humeur philosophique cet apres midi. J'aime parler de tout cas, j'espère que nous allons redynamiser le forum à nous deux, je vais essayer de créer des sujets et faire de la pub, essaye d'en faire de ne sommes plus que trois à venir, si ça continue, je demande à etre nommé admin _________________" L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste "Napoléon 1er nidorPirate de Cnide Nombre de messages 324Age 31Date d'inscription 24/02/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Sam 19 Jan 2008 - 2247 Je n'ai pas grand chose à rajouter à tes propos, ils reflètent bien ma pensée. Je dois avouer que je méprise un peu ces maillons des entreprises, tous habillés de la même façon, sans avoir d'uatre but dans la vie que d'obtenir une augmentation Point de vue clturel, on peut parler de culture occidentale, mais j'ose espèrer que non, aprés ce que les peuples antiques nous ont culture perse et grecque a, à mon avis, fortement contribué à civiliser les humains et à les rendres moins on commence à oublier ces acquis. depuis le Moyen-Âge, la culture passe de plus en plus au second plan, et du coup, j'ai l'impresion que notre degré de civilisation regrèsse. Enfin, ce n'est sans doute qu'une on va le relancer le forum, mais, même si on n'y parvient pas, il constitue déjà une mine d'infos impressionante. GermanicusFidèle de Magna Mater Nombre de messages 204Age 34Localisation Dans un Castrum en GermanieDate d'inscription 15/06/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Dim 20 Jan 2008 - 111 Je ne pense pas qu'on doivent parler de regression civilisationnelle. Je suis du genre pragmatique, voire fataliste. C'est pourquoi je pense que c'est ainsi que va notre civilisation, et nous n'y changerons rien. Cela fait partie de ce que j'aime appeller le Destin Ce n'est pas une regression, c'est plus un chemin parmis tant d'autres. Et puis, rien n'a vraiment changé. Le pays reste dirigé par une minorité cultivé et généralement fermé, alors que le peuple, inculte et influençable à souhait, ne demande qu'à continuer sa petite vie tranquille, sans augmentation d'impots, et sans Maxime "Panem et Circanses" n'a jamais été autant d' dirigeante connait plutot bien nos origines, et c'est d'ailleurs le premier pas vers une distinction de la masse. Avoir une bonne culture antique arrache souvent aux amis, des "t'en connais des choses toi !".Je terminerai par cette citation de Churchill que j'aime beaucoupPlus vous saurez regarder loin dans le passé, mieux vous verrez dans le futur_________________" L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste "Napoléon 1er nidorPirate de Cnide Nombre de messages 324Age 31Date d'inscription 24/02/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Dim 20 Jan 2008 - 1614 Belle citation Pas grand chose à rajouter. odjobNomade de la steppeNombre de messages 1Date d'inscription 18/11/2009Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Mer 18 Nov 2009 - 032 Bonsoirs j'ai eu cette questions comme sujet de dissertation, voila le travail que j'ai fait en 1H sous la pression du temps La culture travaille-t-elle à nous rendre plus humains ? »La culture est un terme très vaste qui englobe les arts, les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les système de valeurs, les traditions et les croyances. la culture c’est ce qui demeure dans l’homme lorsqu’il a tout oublier » d’un proverbe culture d’un groupe d’individu est une culture collective qui comprend toute les valeurs de ce groupe, mais il y a aussi une culture individuelle comprise comme connaissance de la culture collective dont on la culture peut être un frein celon l’usage qu’il en ai fait a l’épanouissement de l’être humain, elle peut aussi y participer et le bonifié. En effet, l’homme contrairement aux autres espèces ne se contentent pas de suivre sa nature, il l’inventent et la transmet ensuite de génération en génération. C’est sa la culture mais est ce vraiment bénéfique a l’homme ?Jean jacque rousseau dis l’homme est bon naturellement c’est la société qui le rend mauvais » Ce qui veux dire que si l’homme transmet ces connaissances et ce qu’il pense juste, il transmet aussi ses défaults, ces mauvaises habitudes. Comme par exemple au Mali, en afrique ou 80% de la population pratique l’excision et trouvent cela important, et bénéfiquent pour leurs filles. Alors que dans d’autres pays ceci est considéré comme une mutilation transmet Un homme seul, n’ayant jamais conu d’autre homme et ayant toujours vécu seul est il moins un homme que un autre individu qui lui dispose d’un patrimoine, d’une culture familiale, d’une éducation ?Un homme sans culture est il toujours un homme ? un proverbe africain dis "Un homme sans culture ressemble à un zèbre sans rayures". Mais la culture permet aussi a l’homme de s’épanouir de se effet comme le dis le proverbe africain plus haut un homme sans culture n’existe pas, car c’est un besoin vitale » pour l’homme, au second lui permet d’avoir une santé mentale saine, de communiquer, de partager, de construire, tout ce qui est propre a la race humaine et qui permet la pérénité de l’espece. Comme par exemple Claude Lévi-Strauss qui dis la prohibition de l’inceste marque le passage de la nature à la culture »La prohiition de l’inceste est une règle universelle qui c’est transmise depuis qu’elle est apparue de génération en génération. C’est la naissance de la Freüd aimer son prochain » n’est pas naturel mais culturel ce qui la aussi a permis a l’homme de faire un pas en avant en faisant reculant le singe qui est en nous puisque, aimer son prochain , se forcer a être aimable, serviable, constitue l’éducation et permettent a notre société de se solidariser, d’être de nombreuse associations d’aide a travers le monde qui existent actuellement tel que EMMAUS, La croix rouge et d’ la culture c’est avant tout choisir, c’est donne le loisir a l’Homme de décider de son chemin. Ainsi l'Homme cultivé peut se désolidariser des humains, il peut s'auto exclure pour la simple et bonne raison qu'il en sait plus que les autres. Il en devient parfois austère, froid, seulement animé par sa soif de savoir, son envie d' il peux au contraire se sentir plus proche de ces semblables grâce à la culture, l’éducation qu’ils lui aura été transmise. Contenu sponsoriséSujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Page 1 sur 1 Sujets similaires» en quoi la culture modifie t-elle les perceptions?» L'histoire est-elle une science?» Un nouvel humain?Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumLe Monde Antique Vie du Forum Philosophie et débatsSauter vers
Les cerveaux humains ont diminué en taille au cours des 30 000 dernières années, les scientifiques soutiennent que ce n’est pas un signe d’une bêtise grandissante, mais que l’évolution la rendu plus léger et plus efficace. Sa taille moyenne pour l’homme moderne, l’Homo sapiens, a diminué d’environ 10 % pendant cette période, passant de 1500 à 1359 centimètres cubes, correspondant en perte à la taille d’une balle de tennis. Il en est de même pour celui des femmes. Comparatif crânes Homme de à droite, homo sapiens ou homme moderne à gauche Ces mesures ont été prises à l’aide de crânes trouvés en Europe, au Moyen-Orient et en Asie. Certains anthropologues ont noté que le rétrécissement du cerveau n’est pas si surprenant plus fort et plus large nous sommes, plus de substance grise nous avons besoin pour contrôler cette masse plus importante. Le Neandertal, un cousin de l’homme moderne, qui a disparu il y a environ 30 millénaires pour des raisons encore inconnues, était beaucoup plus massif et avait un plus gros cerveau. Le Cro-Magnon, qui nous a laissé les peintures rupestres de grands animaux dans la grotte de Lascaux, il y a plus de 17 000 ans, furent les Homo sapiens avec les plus gros cerveaux. Ils étaient également plus forts que leurs descendants modernes. Le professeur de psychologie, David Geary de l’Université du Missouri, a déclaré que ces traits étaient nécessaires pour survivre dans un environnement hostile. Il a étudié l’évolution de la taille du crâne de 1,9 million à 10 000 ans où nos ancêtres et cousins ont dû s’adapter à un environnement social de plus en plus complexe. Geary et ses collègues ont utilisé la densité de la population comme une mesure de la complexité sociale, avec l’hypothèse que plus les humains vivent rapprochés, plus les échanges entre le groupe sont importants, ainsi que la division du travail et les interactions riches et variées entre les gens. Ils ont constaté que la taille du cerveau diminuait alors que la densité de population augmentait. Le cerveau est devenu plus petit, car nous n’avons plus besoin d’être aussi intelligent pour rester en vie. Mais la réduction du cerveau ne signifie pas que les modernes humains sont plus bêtes que leurs ancêtres, au contraire, ils ont simplement développé des formes différentes et plus complexes d’intelligence, a déclaré Brian Hare, professeur assistant d’anthropologie à l’Université Duke. Il a noté que le même phénomène peut être observé chez les animaux domestiques, par rapport à leurs homologues sauvages. Ainsi, alors que les Husky, les fameux chiens de traineaux, ont de plus petits cerveaux que les loups, ils sont plus intelligents et plus sophistiqués parce qu’ils peuvent comprendre les gestes de communication de l’homme, adoptant un comportement similaire a des jeunes enfants. Selon Hare Même si les chimpanzés ont un cerveau plus grand que le bonobo, le plus proche par rapport à l’homme, et même si les loups ont un cerveau beaucoup plus grande que les chiens, les chiens sont beaucoup plus sophistiquée, intelligents et flexibles, l’intelligence n’est pas reliée à la taille du cerveau. Il précise que les humains ont des caractéristiques à la fois du bonobo et du chimpanzé, qui est plus agressif et dominateur et termine par J’espère que les bonobos prendront le dessus dans l’esprit humain … ce sera mieux pour tout le monde. En conclusion, je glisse ce tout récent hymne à l’évolution Via l’AFP.
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Le concept de “travail” est marqué par la tradition religieuse, qui a souvent privilégié dans sa définition l'idée de contrainte pénible labor en latin, avant de devenir, dans le contexte philosophique moderne, dans la philosophie de Hegel et Marx, à désigner l’activité de transformation de la nature destinée à satisfaire les besoins. Le travail devient alors une activité humaniste et historique. Le travail s'oppose au jeu, qui est une activité désintéressée et se distingue de l'effort, qui peut être désordonné. Définition générale La philosophie définit aujourd'hui le travail comme un action consciente et volontaire par laquelle l'homme s'extériorise dans le monde à des fins destinées à le modifier, de manière à produire des valeurs ou des biens socialement ou individuellement utiles et à satisfaire des besoins. Citations philosophiques sur le concept de travail Hegel Le travail est désir réfréné, disparition retardée le travail forme. Le rapport négatif à l'objet devient forme de cet objet même, il devient quelque chose de permanent, puisque justement, à l'égard du travailleur, l'objet a une indépendance” La phénoménologie de l'esprit Comte Le travail est la mise en jeu de toutes les richesses et de toutes les forces naturelles ou artificielles que possède l'Humanité dans le but de satisfaire tous ses besoins Discours sur l'ensemble du positivisme Marx Le travail est de prime abord un acte qui se passe entre l'homme et la nature. L'homme y joue lui-même vis-à -vis de la nature le rôle d'une puissance naturelle. Les forces dont son corps est doué, il les met en mouvement, afin de s'assimiler des matières en leur donnant une forme utile à sa vie Le Capital Marx De chacun selon ses capacités à chacun selon ses besoins Manifeste du parti communiste Voltaire Le travail éloigne de nous trois grands maux l'ennui, le vice et le besoin Candide Film sur le travail Les Temps modernes de Charlie Chaplin Concepts associés L'aliénation Le bonheur La dialectique Hegel Quizz sur le travail
Le travail et la technique libèrent-ils l'homme ou l'asservissent-ils ? Le travail et la technique nous libèrent-ils, ou nous aliènent-ils ? Le livre à lire pour en savoir plus La condition de l'homme moderne, de Hannah Arendt. Introduction De toute évidence, la technique facilite nos vies, et le progrès technique semble consister en un accroissement continu de nos possibilités d'action, autrement dit de notre liberté. À l'inverse, le travail est souvent perçu comme une contrainte, quelque chose de pénible, certes nécessaire, mais dont on aimerait bien se débarrasser. Pourtant, nombreuses sont les personnes qui, alors qu'elles pourraient partir en retraite, et qu'elles ne connaissent aucun problème financier, préfèrent continuer à travailler. De la même façon, mais en sens inverse cette fois, alors que la technique ne cesse de prendre une place de plus en plus importante dans nos vies en particulier à travers les "nouvelles technologies", ordinateurs, internet, télécommunications, etc., s'exprime régulièrement une méfiance à l'égard de cette technologie nucléaire, OGM, etc. ; en particulier se pose la question de notre dépendance à l'égard de la technique. Peut-on considérer comme une bonne chose le fait de ne plus pouvoir se passer d'un objet technique comme le téléphone portable ? La question mérite donc notre intérêt le travail et la technique nous libèrent-ils, ou au contraire, nous aliènent-ils voire nous mettent-ils en danger ? I. Définitions et origines du travail et de la technique quels liens entre les deux ? 1. Qu'est-ce que le travail ? Est-il le propre de l'homme ? Définition du travail le travail consiste en premier lieu dans une activité transformatrice d'un matériau sensible ou non sensible par exemple lorsque je transforme la farine en baguette de pain, non sensible lorsque je transforme un ignorant en savant. En d'autres termes, le travail implique une transformation de la réalité, du donné. Il implique un effort qui va permettre le passage d'un état à un autre. En ce sens, on peut dire que les abeilles travaillent lorsqu'elles construisent leur ruche ou qu'elles transforment le pollen en miel. Pourtant, certains contestent que l'on puisse parler dans ce cadre de travail. Dès lors, comment définir le travail ? Le travail, c'est certes une activité transformatrice, mais plus encore, il est production de biens qui ont une valeur pour mon propre bien-être ou dans le cadre d'une relation d'échange. → le travail est création de valeur pour autant qu'il y a utilité à cette création, qu'elle profite à quelqu'un. Mais là encore, on peut réfuter l'idée que cette caractéristique permet de distinguer un travail animal et un travail proprement humain. En effet, l'abeille qui produit du miel crée bien une valeur le miel est utile à l'ensemble de la ruche. Pour Marx, la spécificité du travail humain réside dans le fait que l'homme est, selon lui, le seul être vivant qui a conscience du but qu'il cherche à atteindre par le travail, du projet qu'il s'efforce de réaliser. → Cf. texte de Marx, Le Capital, 1867, livre I, 3e section, chapitre VII En résumé, on peut dire que le travail est - une activité - transformatrice d'un donné - utile - consciente En le définissant comme quelque chose de spécifiquement humain, le travail devient ce qui permet à l'homme non pas seulement de nier le donné naturel ce en quoi consiste l'activité transformatrice, mais aussi de nier ce qui en lui relève de la nature. Cela amène certains à dire que par le travail, l'homme nie son animalité. → Cf. texte de Bataille, L'Érotisme C'est ce que résume Gilbert Simondon "Le travail est l'activité humaine par laquelle l'homme réalise en lui-même sa médiation entre l'espèce humaine et la nature"[1]. On peut toutefois opposer à tout ce qui précède que l'idée qu'il existe un travail spécifiquement humain est à la fois contestable et n'est pas réellement utile, sauf à valoriser un peu orgueilleusement l'être humain. En définissant le travail comme ce qui permet de transformer le donné naturel, on rejoint la notion de technique. En effet, celle-ci n'est-elle pas ce qui permet justement de maîtriser la nature ? 2. Qu'est-ce que la technique ? Quelle est son origine ? a. Définition du terme On peut définir la technique, ou plutôt les techniques, comme un ensemble de savoir-faire ou de procédés permettant l'obtention de résultats déterminés, c'est-à -dire conformes à des projets, dans des domaines divers, que ce soient ceux de nos activités de la vie courante ou ceux d'un domaine spécialisé d'un art, d'une science ou d'un métier. Pierre Clastres définit par exemple la technique comme "l'ensemble des procédés dont se dotent les hommes […] pour s'assurer une maîtrise du milieu naturel adaptée et relative à leurs besoins."[2] En ce sens, on dira que le maçon possède une technique qui lui permet par exemple de construire un mur, ou que le footballeur possède une technique qui lui permet par exemple de frapper dans la balle et de marquer un but. On parlera de savoir-faire quand une procédure inventée devient reproductible par l'acteur le footballeur possède une technique dans la mesure où il est capable de répéter son geste, par exemple tirer un coup-franc. On ne dira pas de quelqu'un qui a réussi à marquer un but sur coup-franc qu'il possède une technique s'il est incapable de reproduire son exploit. Le sens du terme "technique", pris comme adjectif, s'oppose à commun, général, courant est technique ce qui appartient à un domaine particulier et spécialisé de l'activité ou de la connaissance. La référence du terme est donc d'ordre méthodologique et opérationnel une technique est ce qui obtient, par ses résultats, le succès escompté. → on ne peut comprendre la notion de technique qu'en la ramenant à l'idée de but ou de projet Pourtant, quand on dit que la technique évolue, ou progresse, on ne fait pas référence à la technique du maçon ou du footballeur, mais plutôt aux produits de la technique les objets techniques. La technique, c'est donc aussi le monde des objets techniques. Par monde des objets techniques, il faut entendre l'ensemble des objets et procédés qui permettent à l'homme de transformer la nature pour satisfaire à ses besoins. Si l'on réunit les différents sens du mot "technique",on peut dire que la technique est, incontestablement, à l'origine de la culture humaine, c’est-à -dire de la domination de la nature. L'homme n'a pas, comme un animal, à sa disposition un rapport instinctif, naturel, avec son milieu, et en premier lieu avec son corps. Là où l’animal dispose d’outils et d'instruments qui sont substantiellement liés à son organisme, là où l'outil animal détermine à son tour un rapport précis et fini avec un environnement déterminé par exemple, le nid pour l’oiseau, destiné à un usage et à une période bien précises, l’homme n’entretient avec la nature que des relations d’extériorité. Non seulement, il n’y pas vraiment d’instinct, mais son corps, loin d’être l’instrument de son adaptation au milieu est, au contraire, le signe de sa différence, le corps de l’homme naissant ne sachant rien faire. Remarque ce dernier point de vue est toutefois contestable, car on sait aujourd'hui que de nombreuses espèces animales ont développé des techniques leur permettant, comme l'homme, de mieux maîtriser leur environnement. b. Origine de la technique. Rapport entre science et technique. Distinction pratique/technique. Depuis la fin du XVIe siècle et le XVIIe siècle, les techniques ont pris leur point de départ dans des connaissances scientifiques. Auparavant, la technique n'était pas guidée par la science ; il existait des techniques davantage reliées à des savoir-faire qu'à des connaissances théoriques. Les Grecs et les Romains savaient faire des ponts mais leurs connaissances techniques n'étaient que très sommairement et parfois pas du tout reliées à des connaissances scientifiques. Même si les Grecs, contrairement à une représentation convenue, étaient loin de mépriser la technê, il n'en reste pas moins que le domaine de la technê se distingue nettement de celui de l'épistémé, c'est-à -dire de la science ou du savoir théorique. C'est avec Galilée que la conception de la science change Galilée est ingénieur militaire à Venise, sa fonction est de construire des machines efficaces et résistantes, mais c'est aussi un très grand savant qui marque historiquement et théoriquement une nouvelle manière de penser la physique à partir des machines. Ce n'est donc que récemment depuis trois ou quatre siècles que la technique et la science sont dans une dépendance réciproque ; les principes de la rationalité technique sont les mêmes que ceux de la pensée scientifique parmi lesquels le principe d'économie et de simplicité qui conduisent à poser sans cesse la question de l'optimisation comment obtenir le résultat cherché au meilleur coût. On est pourtant tenté, d'un côté, de parler d'une rationalité des techniques magiques, par exemple, dans la mesure où elles sont l'application cohérente de certains principes. Mais d'un autre côté non, car ceux-ci sont contraires aux principes des connaissances positives attestées par l'expérience et le résultat obtenu par ces techniques ne correspond pas au succès espéré et parfois même est un échec. Ceci conduit à penser que le caractère vérifiable des succès d'une pratique, indépendamment de la nature de ses principes, est le critère pour distinguer une pratique d'une technique. Une pratique même purement empirique, si elle est efficace, aurait ainsi le statut d'une technique, ce qui est une manière de renouer avec la généalogie des techniques. → une technique est efficace. La technique, c’est-à -dire, l’émergence et la construction d’objets destinés à agir sur la nature, est donc, à la base, le produit de l’inadaptation de l’homme. Son corps ne sait rien faire et même, sans doute, eu égard à la détermination naturelle, ne sait rien être, de sorte que son rapport au milieu n’est pas fixé. L’homme est contraint de modifier le donné naturel pour introduire entre le milieu et lui une médiation adaptative, tel l’instrument. Mais cet instrument, une fois construit, ne se comporte pas comme l’instrument naturel ou le corps de l’animal. Loin qu’il s’adapte au milieu, c’est le milieu qu’il adapte à l’homme l’outil me donne une force qui me permet, à la fois de ne pas avoir à épuiser les ressources entières de mon corps propre, mais, en outre, de modifier le milieu en fonction des limites de mon corps. Ainsi l’homme cesse–t-il d’avoir, avec le milieu un rapport immédiat. Il cesse d’être soumis passivement aux exigences de la nature exemple, les médications, en tant qu’elles interrompent le processus de la sélection naturelle. Pour l’homme, l’émergence de la technique est bien la sortie hors de la nature, et une modification de la relation qu’il entretient, en tant que conscience, avec l’extériorité. L’être cesse d’être donné, imposé, pour être construit, acquis ; le milieu de l’homme devient son travail. c. Les objets techniques Si la technique ne se ramenait qu'à l'ensemble des savoir-faire, il serait plus judicieux de parler des techniques. Si l'on emploie encore aujourd'hui le terme au singulier, c'est parce que la technique désigne aussi l'ensemble matériel produit par les savoir-faire on parlera alors des objets techniques. De façon schématique, on peut distinguer trois types d'objets techniques Les outils voici la définition que donne Hans Jonas de l'outil "Un outil est un objet inerte fabriqué artificiellement, à dessein, qui va être interposé, en médiateur, c'est-à -dire en tant que moyen, entre l'organe corporel qui agit le plus souvent la main et l'objet extracorporel sur lequel s'exerce l'action."[3] Les outils sont donc le prolongement du corps humain ; ils dépendent de gestes techniques, incorporés, qui supposent un apprentissage plus ou moins long.[4] En tant que tels, on peut dire que les outils sont des médiatisations de l'action. On peut par ailleurs les distinguer des instruments, qui peuvent être définis quant à eux comme "l'objet technique qui permet de prolonger et d'adapter le corps pour obtenir une meilleure perception"[5]. L'instrument est donc "outil de perception"[6]. Repères Absolu / relatif Est médiat du latin medium ce qui n'est atteint qu'indirectement, à l'aide d'un intermédiaire. La médiation est ce qui met en rapport deux choses originairement distinctes. Au sens le plus général, la médiation implique l'existence d'un terme distinct de ceux qui entrent en relation par son intermédiaire. Ex. savoir qu'il y a un feu indirectement en observant son effet qu'est la fumée est une connaissance médiate. Est immédiat ce qui est atteint directement, sans médiation, sans intermédiaire. Ex. savoir qu'il y a un feu en l'observant directement. Les machines d'après Simondon, ce sont la forme la plus générale de l'individu technique. indépendantes des actions et de l'énergie humaine, elles exécutent des tâches que l'homme ne pourrait accomplir sans elles, ou bien pas aussi vite, ni si précisément ; mais elle restent confinées à des projets précis, définis par les ingénieurs. Les robots disposant de programmes informatiques "souples", ainsi que de "sens artificiels" l'équivalent d'un "voir" ou d'un "toucher", ils peuvent s'adapter à des déplacements, à des pièces, à des tâches différentes. Cependant, ils demeurent dépendants des programmateurs. Gilbert Simondon précise qu'il y a trois niveaux de l'objet technique l'élément, l'individu, et l'ensemble. L'élément constitue une partie d'un système qui est l'individu technique, système dans lequel il remplit une fonction bien précise. Par exemple, on peut dire qu'une roue de voiture est un élément du système individuel "voiture", et qu'elle a pour fonction de permettre le déplacement sur la route. Mais la voiture n'a pas de sens en elle-même ; elle fait partie d'un ensemble technique, par exemple les infrastructures routières routes, ponts, stations essence, etc. 3. Lien et distinction entre travail et technique On ne peut pas penser une technique sans travail, ni un travail sans technique. En effet, tout travail nécessite le recours à une technique ; en tant qu'activité transformatrice qui n'obéit pas au simple hasard et ne s'appuie pas sur la seule chance pour atteindre son but, le travail doit s'appuyer sur un certain savoir-faire, même minimal, qui assure l'accomplissement de la tâche effectuée. À l'inverse, il n'existe pas du moins en ce qui concerne l'homme, car chez les animaux, il existe des comportements et des savoir-faire innés de savoir-faire innés, d'où la nécessité d'un apprentissage, et donc d'un travail afin d'acquérir une technique le footballeur qui va répéter inlassablement son tir avant de le maîtriser ; pas de technique sans travail donc. De même, si par technique on entend cette fois-ci l'ensemble des objets techniques, non seulement l'immense majorité des travaux font appel à des ces derniers, mais les objets techniques sont eux aussi le résultat d'un travail qu'ils soient produits artisanalement ou industriellement. Là encore, travail et technique paraissent inséparables. Cependant il apparaît important de distinguer ces deux termes, car ils recouvrent malgré tout des réalités bien différentes. C'est ce qui souligne Hannah Arendt dans la distinction qu'elle opère entre le travail et l'œuvre. La pensée de Hannah Arendt s'inscrit dans la distinction entre travail, œuvre et action nous ne nous intéresserons ici qu'aux deux premiers termes. En tant qu'animal laborans animal travailleur, l'homme est soumis aux cycles vitaux du travail par lesquels il doit sans cesse entretenir et renouveler la vie. En tant qu'homo faber animal fabricateur d'outils, il fabrique des œuvres techniques qui construisent un monde stable et durable. En tant que zoon politikon animal politique, il doit agir dans la cité, espace public, avec les autres hommes. Travail, œuvre, action, sont les trois grandes dimensions de la vie active. Hannah Arendt est consciente que la distinction entre le monde du travail labor et le monde technique de l'œuvre work est inhabituelle. L'acquisition d'une technique ne nécessite t-elle pas en effet un long et patient travail ? Le monde du travail n'est-il pas constitué d'objets techniques outils, machines, technologies ? Et n'est-ce pas le travail humain qui produit les objets, et donc le monde technique ? Plus encore, tout travail ne met-il pas en œuvre une technique ? Pour Arendt, ces deux dimensions de la condition humaine possèdent néanmoins des logiques tout à fait différentes. Arendt commence par souligner le fait qu'on retrouve dans la plupart des langues indo-européennes, la division fondamentale entre le monde du travail et le monde technique de l'œuvre les couples labor/opus en latin, ponia/ergon en grec, arbeiten/werken en allemand, labour/work en anglais, lavorare/operare en italien, etc., attestent de l'importance et de l'ancienneté de la division entre travailler et œuvrer[7]. Le travail est l'activité qui correspond au processus biologique le plus fondamental ; c'est, au sens le plus immédiat, ce que Marx appelle, de son côté, la reproduction de la vie. "La condition humaine du travail, c'est la vie elle-même" écrit H. Arendt. La logique du travail est donc celle, biologique, de la répétition et du cycle sans fin, où ce qui est produit doit être immédiatement consommé "Tout ce que produit le travail est fait pour être absorbé presque immédiatement dans le processus vital, et cette consommation, régénérant le processus vital, produit – ou plutôt reproduit – une nouvelle force de travail » nécessaire à l'entretien du corps"[8]. → nous travaillons pour assouvir nos besoins vitaux faim, soif, etc. Or ceux-ci se renouvellent perpétuellement, c'est pourquoi le travail suit la même logique. Le travail est le domaine de l'éphémère, de ce qui ne dure pas. C'est pourquoile travail est une activité qui ne connaît jamais de fin, une activité épuisante, toujours à recommencer, parce que le besoin biologique revient de manière cyclique et parce qu'en permanence la nature menace d'envahir et de submerger le monde humain. → le travail ne peut donc en aucun cas représenter la valeur humaine la plus importante. Le travail n'est pas encore ce qui est spécifiquement humain ou plus exactement il correspond à la naturalité de l'homme, qui est pour Arendt la non-humanité de l'homme Le geste technique, au contraire, fabrique des objets destinés à durer. Si le travail est le règne de l'éphémère, la technique est celui de la durabilité. Elle dispose autour de l'homme un monde stable qui deviendra le modèle de l'objectivité du monde. L'usage d'un objet technique n'est pas la consommation-destruction du monde du travail. Ce recommencement incessant, enchaînement du corps humain aux rythmes vitaux, est la marque du travail. L'œuvre technique, au contraire, grâce à sa permanence, tout relative il est vrai, échappe à cette fatalité. → cf. texte de Hannah Arendt,La condition de l'homme moderne, Chapitre IV, A la différence du travail cyclique, l'œuvre est un processus qui a un terme. Elle suppose un projet, lequel s'achève dans un objet qui possède une certaine durée, un objet qui possède sa propre existence, indépendante de l'acte qui l'a produite. Le produit de l'œuvre s'ajoute au monde des artifices humains "Avoir un commencement précis, une fin précise et prévisible, voilà qui caractérise la fabrication qui, par ce seul signe, se distingue de toutes les autres activités humaines."[9] L'œuvre est donc l'humanité de l'homme comme homo faber, ce par quoi le monde dans lequel l'homme vit est un monde humain, un monde où la marque de l'homme est repérable, y compris dans ce qui peut être pris comme nature. Arendt critique cependant la modernité pour avoir brouillé ces distinctions si la technique, essentiellement, est construction du monde humain, son assujettissement à la logique du travail conduit à la perte du monde world alienation. → cf. texte de Hannah Arendt, La condition de l'homme moderne, Chapitre III, p. 174-176. "Aujourd'hui on ne ravaude plus les vêtements, on n'affûte plus les ciseaux, on ne répare plus les montres, on préfère changer de voiture automobile plutôt que de changer de moteur, on ne fait plus durer les choses car elles ne sont plus faites pour durer et perdurer"[10]. Gilbert Simondon insiste lui aussi sur la différence entre le travail et la technique, même si sa justification diffère quelque peu de celle d'Hannah Arendt. → cf. texte de Gilbert Simondon, Du mode d’existence des objets techniques, Aubier, p. 241 et 245. Pour Simondon, le travail est un médiateur entre l'homme entendu comme humanité et la nature[11]Nature – travail individu – humanité De ce point de vue, il y a adhésion du travail et de l'individu en tant que travailleur car il ne peut pas y avoir de travail sans travailleur. Le travail est toujours travail d'un individu, et si quelqu'un peut effectuer le même travail que moi, personne ne peut travailler à ma place stricto sensu. → en ce sens, le travail est donc inaliénable. De son côté, la technique sert elle aussi de médiateur entre la nature et l'homme. Mais l'objet technique est séparable de l'individu qui l'a produit ou qui l'utilise ; il peut être utilisé par n'importe qui. Le monde des objets techniques constitue un monde stable, autonome. Nature – technique = monde d'objets autonome, détachable de l'individu – humanité Par la technique, l'homme n'est donc pas en lien direct avec la nature, car le monde de la technique s'interpose entre lui et la nature. Lien entre l'homme et la nature, la technique constitue un "mixte de naturel et d'humain". D'une part, la technique relève de la nature, car elle est mise en œuvre des lois naturelles par exemple une ampoule électrique à incandescence utilise les lois de l'électricité, car c'est le passage du courant électrique dans le fil qui échauffe celui-ci et crée de la lumière. D'autre part, la technique est le produit de l'activité humaine, et a donc par définition une dimension humaine. II. A quoi servent le travail et la technique ? le travail et la technique pour quoi faire ? 1. Subvenir aux besoins vitaux par la maîtrise de la nature "Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus." Saint-Paul, Seconde épître aux Thessaloniciens, III, 10. Comme l'écrit Bergson, "d'une manière générale, le travail humain consiste à créer de l'utilité"[12] et il ajoute que "tant que le travail n'est pas fait, il n'y a rien », - rien de ce que l'on voulait obtenir." Pour Bergson, toute action humaine et le travail en particulier a comme origine une insatisfaction. On agit parce que l'on se propose un but, et si l'on recherche quelque chose, c'est parce qu'on en ressent la privation "Toute action vise à obtenir un objet dont on se sent privé, ou à créer quelque chose qui n'existe pas encore."[13] Nous travaillons donc pour combler un manque, et le premier de ces manques est celui que crée le besoin physique. Pour combler le manque de nourriture, le manque de chaleur, etc., il est nécessaire d'agir, de travailler. Par conséquent, et comme nous l'avons déjà souligné, le travail permet donc dans un premier temps de subvenir aux besoins vitaux. "Il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger" nous dit Valère dans L'avare Acte III, scène 5. Mais l'on pourrait ajouter "Il faut travailler pour manger". La technique associée au travail permet en effet la maîtrise de la nature. Cf. Descartes "se rendre maître et possesseur de la nature". → cf. Texte de Descartes, Discours de la méthode, VI, 1637. → cf. Texte de Comte, Cours de philosophie positive, Leçon II, 1828-1842. Exemple un ouvrage technique comme un barrage, constitue bien une maîtrise de la nature maîtrise du fleuve ou de la rivière, et va permettre par exemple d'irriguer des terres agricoles, qui vont à leur tour permettre de nourrir des populations. Pourtant, si au départ, l'homme ne travaille que pour satisfaire ses propres besoins vitaux, le travail est très vite dévié de ce but primitif, notamment quand il s'agit de travailler non plus seulement pour soi-même, mais pour autrui. C'est ce que montre Pierre Clastres lorsqu'il analyse le rapport des hommes au travail dans les sociétés primitives, et l'apparition d'un travail "aliéné" qui coïncide justement selon lui avec la disparition de la société primitive. → cf. texte de Pierre Clastres, La société contre l'État, chapitre 11 la société contre l'État, Éditions de minuit, 1974, pp. 168-169. On voit donc que le but recherché dans le travail peut être multiple, et que selon le but que l'on prend en compte, le sens et la valeur du travail changent. 2. Sens et valeur du travail différentes situations a. Le travail comme contrainte "Le travail, c'est ce qu'on ne peut pas s'arrêter de faire quand on a envie de s'arrêter de le faire." Boris Vian "La meilleure preuve que le travail n'enrichit pas c'est que les pauvres travaillent sans fin." Jean d’Ormesson 1959. Nous l'avons vu avec Pierre Clastres chez les indiens des tribus amazoniennes, le travail est perçu comme une nécessité dont on aimerait bien se passer et est réduit au minimum environ 4 heures par jour seulement, et le reste du temps est employé à l'oisiveté, au jeu, à la guerre ou à la fête, et c'est dans ces activités que les hommes trouvent un réel plaisir. L'étymologie du mot français "travail" est intéressante à plus d'un titre, puisqu'à l'origine ce terme désignait une "machine où l'on assujettit les bœufs, les chevaux difficiles, etc., pour les ferrer". Le terme français vient du latin tripalium, attesté dès 578 sous la forme trepalium au sens d' "instrument de torture" dans une décision du Concile d'Auxerre. Littéralement, il s'agissait d'une machine faite de trois tri pieux palus. De même, le verbe "travailler" a d'abord signifié "tourmenter, peiner, souffrir", notamment en parlant d'une femme qui va accoucher. C'est d'ailleurs le seul sens du mot jusqu'au XVIe siècle. Ce n'est qu'alors qu'il se substitue à "ouvrer". Si aujourd'hui le travail compte parmi les valeurs auxquelles les Européens attachent une grande importance, l'histoire du mot "travail" montre qu'il n'en a pas toujours été ainsi. Dans le monde grec, le travail suscitait d'abord le mépris[14], car il exprimait un rapport de subordination. Il s'opposait alors à la liberté, et était incompatible avec l'exercice de la citoyenneté. → cf. texte de Hannah Arendt, La condition de l’homme moderne, Chap. III, §1, pp. 127-129. Le récit de la Genèse est quand à lui on ne peut plus clair ; le travail est décrit comme une punition, celle du péché originel "Il dit à l'homme Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre Tu n'en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs. C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière"[15]. Jusqu'à la fin du Moyen Âge, le travail n'est guère valorisé cf. plus haut l'origine du mot en français il désigne l'idée de tourment, de souffrance, de peine. Ces significations perdurent à travers la théologie chrétienne Tu travailleras à la sueur de ton front et l'éthique protestante. En de rares circonstances, le travail évoque le fait de voyager. Ce sens est perpétué en anglais avec le mot travel. Plutôt connoté négativement, au Moyen Âge, le terme "travail" est d'ailleurs beaucoup moins utilisé qu'aujourd'hui. Il n'en existe par exemple aucune trace dans les récits de Rabelais Pantagruel et Gargantua ! b. Le travail valorisé "Il ne manque à l'oisiveté du sage qu'un meilleur nom, et que méditer, parler, lire et être tranquille s'appelât travailler." Jean de La Bruyère, Les Caractères Ce n'est qu'à partir des XVIIe et XVIII siècles que des voix commencent à se faire entendre pour considérer le travail comme un antidote efficace à l'oisiveté et à la pauvreté. Signe des temps, Montesquieu écrit dans L'Esprit des lois "Un homme n'est pas pauvre parce qu'il n'a rien, mais parce qu'il ne travaille pas". D'autres philosophes des Lumières, Rousseau par exemple, font du travail l'instrument de civilisation et de fondement de la citoyenneté. La révolution industrielle achève de mettre le travail au centre de l'organisation sociale. Adam Smith, en 1776, le décrit, dans La Richesse des nations, comme la source légitime de richesse. Une idée admise dans les sociétés industrielles mais qui ne s'impose pas dans les sociétés d'ordres où l'individu est jugé en fonction de sa condition sociale et non de ses compétences professionnelles. Enfin, pour Marx, le travail revêt deux significations. En soi, il est ce par quoi l'homme s'émancipe de la nature cf. plus haut et désigne aussi bien le labeur du paysan, l'art de l'artisan que le travail de l'ouvrier. Mais dans l'économie capitaliste, il devient source d'aliénation cf. infra. C'est ainsi qu'au XIXe siècle, un marxiste comme Paul Lafargue en arrive à dénoncer la "glorification du travail, dans son pamphlet Le droit à la paresse 1880. Aujourd'hui encore, la représentation dominante du travail oscille entre ces deux visions. c. Le travail permet à l'homme de se réaliser Le processus qui était à l'œuvre dans les camps de concentration, et plus encore dans les camps d'extermination nazis, était un processus de déshumanisation il s'agissait de faire perdre aux hommes leur statut d'hommes et donc leur dignité d'êtres humains. Or, le statut du travail révèle à la fois son côté avilissant et son côté valorisant, selon la nature du travail fourni. Ainsi, Primo Lévi écrit à propos de Chajim, un de ses compagnons déportés " […] il est horloger de son métier, et ici à la Buna, il travaille dans la mécanique de précision. Cela fait de lui un des rares détenus à avoir conservé cette dignité et cette assurance qui naissent de l'exercice d'un métier dans lequel on se sent compétent"[16]. Il s'agit là d'un travail qualifié, dans lequel l'homme se trouve valorisé. Ici, le travail permet à l'homme de se réaliser en tant qu'homme. Mais à l'inverse, le travail peut devenir un esclavage et même tuer, de sorte que les prisonniers en arrivent à préférer les coups au travail "il vaut cent fois mieux être battu, parce que généralement les coups ne tuent pas, alors que le travail si, et d'une vilaine mort, car lorsqu'on s'en aperçoit il est déjà trop tard"[17]. Bruno Bettelheim expose lui aussi ce double statut du travail "Les nouveaux prisonniers en particulier étaient contraints d'accomplir des tâches absurdes […]. Il se sentaient avilis […] et préféraient un travail, même plus dur, qui produisît quelque chose d'utile…"[18] Ou encore Michel Del Castillo "Le travail était devenu parfaitement inutile. On recommençait des gestes qui n'avaient ni sens ni but. À la fatigue du labeur physique s'ajoutait la rage de savoir que ce que l'on faisait ne servait à rien et que l'on ne travaillait même pas."[19] On voit donc bien qu'il y a deux types de travail un travail qui a du sens, et qui confère sa dignité à l'homme, et un travail qui n'en a pas, et par là -même avilit l'homme. 3. Le progrès technique facilite la vie III. Le rapport à l'objet technique La définition de la technique nous a fait dire que la technique est avant tout utilitaire. Or, Simondon s'oppose à cette vision de l'objet technique comme purement utilitaire. Selon lui, il existe deux rapports possibles à l'objet technique un rapport d'utilité un rapport de compréhension Or, c'est le deuxième rapport qui est le rapport "vrai" à l'objet technique. Ce faisant, l'homme comprend le fonctionnement, l'essence de l'objet technique comme "cristallisation matérielle d'un schème opératoire et d'une pensée qui a résolu un problème"[20]. Dans le premier rapport, l'homme reste extérieur à l'objet technique, et c'est pour cette raison, comme nous le verrons plus bas, qu'il peut se retrouver aliéné par celui-ci. Dans le deuxième rapport au contraire, il y a compréhension de l'objet technique, c'est-à -dire que l'homme s'approprie réellement l'objet technique. Toutefois, on peut ajouter un autre rapport à l'objet technique le rapport de dépendance. Dans la mesure où les objets techniques effectuent à notre place certaines tâches machine à laver ou bien nous permettent d'effectuer de nouvelles tâches communication à distance grâce au téléphone, ils permettent d'assouvir un certain nombre de besoins que nous sommes incapables d'assouvir sans eux. C'est quand nous n'avons plus à notre disposition nos objets techniques, tandis que nos besoins nous pressent, que nous ressentons alors la dépendance que nous avons développée à leur égard. En ce sens, l'objet technique peut apparaître comme un mal plus que comme un bien. IV. Le travail et la technique progrès ou dangers pour l'homme ? 1. Le temps de travail travail et loisir "Il faut travailler, sinon par goût, au moins par désespoir, puisque, tout bien vérifié, travailler est moins ennuyeux que s’amuser." Baudelaire, Mon coeur mis à nu journal intime 1887 "Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis des siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture." Paul Lafargue, Le droit à la paresse Pierre Clastres dans les sociétés primitives, le travail prend peu de temps voir les données exactes. 2. Le travail aliénant Le livre à lire pour en savoir plus Souffrance en France de Christophe Dejours. Nous avons déjà vu plus haut en quoi le travail pouvait être un outil d'asservissement pour l'homme quand il est détourné de son but originel . Mais même quand le travail remplit sa fonction d'activité productrice, il peut être une source d'aliénation comme l'a notamment montré Marx. → Cf. texte de Marx, Manuscrits de 1844 Économie et philosophie, pp. 60-61, 64. → Cf. texte de Lafargue, Le droit à la paresse, 1880, Maspéro, 1972, p. 121. 3. Y a t-il réellement un progrès technique ? Changement Évolution Progrès C'est le passage d'un état à un autre différent. Synonymes transformation, modification. C'est un changement, mais qui se fait de manière continue et dans une certaine direction, un certain sens. C'est une évolution, mais qui se fait vers le mieux implique une amélioration. a. Le progrès des objets techniques Simondon définit le progrès technique il faut entendre par là le progrès des objets techniques comme un processus de concrétisation, c'est-à -dire le passage de l'abstrait au concret. Cela signifie que des synergies[21] nouvelles apparaissent ex moteur automobile. Au départ, il existe une structure qui répond à une fonction, puis le progrès technique va permettre à une même structure d'assurer plusieurs fonctions Ex. le téléphone portable a au départ pour fonction de téléphoner, puis il est devenu appareil photo, borne internet, etc.. Autrement dit, la complexité fonctionnelle ne cesse d'augmenter. Cela signifie que non seulement il y a synergie mais il y a aussi appropriation de fonctions qui étaient auparavant assurées par l'homme ou par un autre objet dans une phase distincte du processus de production d'un résultat. Ce processus de concrétisation est accompagné d'autres progrès. On pourra dire en effet que l'objet, toutes choses égales par ailleurs, ira - vers un moindre volume - vers un moindre poids - vers un moindre nombre de pièces - vers un moindre temps de réponse - vers un moindre prix On peut ajouter aussi trois "nouvelles lois d'évolution" qui peuvent être énoncées suivant un concept d'augmentation qui voudrait que l'objet aille - vers une augmentation de l'auto-régulation - vers une augmentation de l'auto-corrélation - vers une augmentation de l'auto-suffisance ex. batteries des appareils électroniques, portables, etc.. Ces trois lois peuvent être regroupées au titre d'une évolution vers l'auto-adaptation. L'auto-adaptation serait une capacité de réponse autonome aux perturbations et accidents externes et internes dans une zone de fonctionnement déterminé. Exemples les verres progressifs, les téléphones portables, etc. Cependant, le progrès n'est pas indéfini ; il y a des limites pratiques à la concrétisation. Les raisons de ces limitations sont prioritairement la maintenance et la sécurité, mais il peut aussi s'agir de limites physiques par exemple la taille des transistors qui atteint celle de l'atome. b. Remise en cause de la notion même de progrès technique → Cf. texte de Pierre Clastres, La société contre l'État, chapitre 11 la société contre l'État 1974. c. Les revers du progrès technique - L'aliénation par la machine → Cf. texte de Marx et Engels, Le manifeste communiste, in Philosophie, Folio essais,pp. 407-408. → Cf. texte de Lafargue, Le droit à la paresse, Chapitre 3 et Appendice, pp. 31-32 et p. 59. → Cf. texte de Simondon, Du mode d’existence des objets techniques, 1ère partie, Chapitre II, 5, Aubier, pp. 78-79. - La perte des repères et l'infantilisation Simondon souligne un effet pervers du développement technique. Selon lui, lorsque celui-ci devient trop rapide, il transforme les hommes en perpétuels adolescents. Simondon distingue en effet entre l'enfant, qui est l'être du successif, et l'adulte, qui est l'être de la simultanéité. L'enfant est fait de virtualités, il se modifie dans le temps, et a conscience de cette modification et de ce changement. Il vit d'après un schématisme intuitif au niveau des choses matérielles. L'adulte en revanche est celui qui a conceptualisé les qualités sensibles, il vit selon un ordre qui stabilise l'ordre du successif en définitions de la nature et de la destinée de l'homme. d. Les dangers de la technique Une des conséquences les plus importantes du progrès technique est celle de la modification de notre environnement. Les scientifiques se sont en effet rendu compte que le développement des techniques humaines avait peu à peu altéré le milieu naturel, et que cette altération n'a cessé de croître avec le temps. Cette prise de conscience a donné naissance à un nouveau courant politique l'écologisme à ne pas confondre avec l'écologie, la science qui étudie le rapport des êtres vivants avec leur milieu, dont le but est la défense de notre environnement contre les méfaits de l'action humaine. Dès 1972, la Conférence mondiale sur l'environnement de Stockholm, organisée dans le cadre des Nations unies, a posé les premiers droits et devoirs dans le domaine de la préservation de l’environnement. Ainsi, le principe 9 de la déclaration de Stockholm énonce "L'homme a un droit fondamental à la liberté, à l'égalité et à des conditions de vie satisfaisantes, dans un environnement dont la qualité lui permette de vivre dans la dignité et le bien-être. Il a le devoir solennel de protéger et d'améliorer l'environnement pour les générations présentes et futures". Dans la lignée d'une telle déclaration, le philosophe allemand Hans Jonas a théorisé une éthique que lon' pourrait qualifier d' "écologiste" dans son livre Le principe responsabilité 1979. Pour Jonas, l'homme se retrouve aujourd'hui dans une situation inédite. En effet, jusque récemment avant le XXe siècle, l'action humaine n'avait pas une influence énorme sur l'environnement ; l'homme pouvait donc se développer techniquement sans véritablement se préoccuper des conséquences sur celui-ci. Mais au XXe siècle, le progrès technique a pris des proportions telles que les effets sur l'environnement ont commencé à être visibles. Plus encore, non seulement l'activité humaine altère l'environnement, mais il est devenu impossible de prévoir toutes les conséquences de cette activité. Autrement dit, nous ne savons pas quelles seront les conséquences à long terme, voire à moyen terme sur notre environnement. Le pouvoir de l'homme est devenu immense, sans que cette augmentation de son pouvoir soit accompagnée d'une augmentation équivalent de son savoir. C'est pourquoi Hans Jonas évoque "la grandeur excessive de notre pouvoir qui est un excès de notre pouvoir de faire sur notre pouvoir de prévoir et sur notre pouvoir d'évaluer et de juger"[22]. Afin d'éviter une catastrophe, il devient donc urgent de réguler les activités humaines, d'autoriser ou d'interdire certaines pratiques. Nous entrons donc dans le domaine de l'éthique, car c'est elle qui en disant ce qui est bien ou mal règle les activités humaines. Le problème pour Jonas, c'est que les éthiques traditionnelles les éthiques qui ont réglé les sociétés humaines jusqu'à présent sont impuissantes à régler les problèmes nouveaux que pose le développement technique "Nulle éthique traditionnelle ne nous instruit donc sur les normes du "bien" et du "mal" auxquelles doivent être soumises les modalités entièrement nouvelles du pouvoir et de ses créations possibles." En effet, ce qui caractérise les éthiques traditionnelles, c'est qu'elles se limitent à l'ici et au maintenant. En d'autres termes, elles s'intéressent aux conséquences de nos actions sur notre entourage et dans le présent ou un futur proche "Tous les commandements et toutes les maximes de l'éthique traditionnelle, quelle que soit la différence de leur contenu, présentent cette restriction à l'environnement immédiat de l'action"[24] Les éthiques traditionnelles s'intéressent à ce qui est immédiat, alors que si une catastrophe écologique doit avoir lieu, ce sera dans des décennies, voire des siècles ; elles sont donc impuissantes. C'est pourquoi il y a besoin d'une éthique nouvelle qui remplace les éthiques traditionnelles. Cette éthique nouvelle se fonde sur le principe de responsabilité, qui dit que nous sommes responsables des conséquences que nos actions auront sur toutes les générations futures. Il nous faut donc adopter un nouvel impératif, que Jonas énonce ainsi "Un impératif adapté au nouveau type de l'agir humain et qui s'adresse au nouveau type de sujets de l'agir s'énoncerait à peu près ainsi "Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la Permanence d'une vie authentiquement humaine sur terre" ; ou pour l'exprimer négativement "Agis de façon que les effets de ton action ne soient pas destructeurs pour la possibilité future d'une telle vie" ; ou simplement "Ne compromets pas les conditions pour la survie indéfinie de l'humanité sur terre" ; ou encore, formulé de nouveau positivement "Inclus dans ton choix actuel l'intégrité future de l'homme comme objet secondaire de ton vouloir"." → Cf. texte de Hans Jonas, Le Principe responsabilité une éthique pour la civilisation technologique 1979, Préface. Puisque nous sommes dans l'incapacité de prévoir avec certitude lesquelles de nos actions ne seront pas catastrophiques et lesquelles le seront, il faut donc adopter une attitude sceptique. Cela signifie que nous devons, lorsque nous pensons qu'il existe un risque, tout faire pour l'éviter. La réflexion de Jonas a ainsi donné naissance à ce que nous appelons aujourd'hui le "principe de précaution". Celui-ci stipule que si une action présente un risque, même très peu probable, mais aux conséquences désastreuses, alors il faut éviter de faire cette action. Simondon, Du mode d'existence des objets techniques, p. 241. La société contre l'État, chapitre 11 la société contre l'État, Éditions de minuit, 1974, pp. 162-163. Évolution et liberté, Outil, image et tombeau. Du transanimal dans l'humain, Bibliothèque Rivages, p. 64. Gilbert Simondon définit l'outil comme "l'objet technique qui permet de prolonger et d'armer le corps pour accomplir un geste". Du mode d'existence des objets techniques, p. 114. Ibid. Ibid. En français, le verbe "travailler" a remplacé le verbe "ouvrer" à partir du XVIe siècle, et a donc fait disparaître l'opposition entre les deux termes. Condition de l'homme moderne, p. 145. Ibid., p. Yves Deforge, Postface au livre de Simondon Du mode d'existence des objets techniques, p. 327. Pour Simondon, travail et technique jouent donc tous les deux le rôle de médiation entre l'humanité et la nature. Cependant, selon lui, c'est lorsque cette médiation ne peut être exercée par la technique que le travail devient nécessaire "Il y a travail quand l'homme ne peut confier à l'objet technique la fonction de médiation entre l'espèce et la nature, et doit accomplir lui-même, par son corps, sa pensée, son action, cette fonction de relation." Du mode d'existence des objets techniques, p. 242. L'évolution créatrice, Chapitre IV, PUF, p. 297. Ibid., p. 273. Nuançons toutefois ; Hésiode a fait la louange du travail, prouvant ainsi la fausseté de la thèse selon la quelle les Grecs, dans leur ensemble, auraient considéré celui-ci comme une malédiction. Il faisait de celui-ci un moyen d'existence plus honorable que la dépendance de l'oisif car il permettait une émancipation par rapport à la société. Genèse, III, 17-19. Si c'est un homme, p. 49-50. Ibid., p. 141. On Dachau and Buchenwald, p. 831-832. Tanguy, Première partie, Chapitre XII, p. 97. Du mode d'existence des objets techniques, p. 247. Synergie se dit de l'action simultanée, du concours d'action entre divers organes, dans l'accomplissement d'une fonction ou d'un mouvement. Le principe responsabilité, Flammarion, p. 58. Ibid., Préface, p. 13. [24] Ibid., p. 28. Date de création 07/10/2011 0929 Dernière modification 13/10/2011 2059 Catégorie Page lue 17777 fois Imprimer l'article
le travail nous rend il plus humain