fièvrejaune sur tout ou partie du territoire même en l’absence d’obligation administrative 1. La liste des pays où existe un risque de transmission de la fièvre jaune et une obligation vaccinale est dorénavant précisée dans les « Recommandations sanitaires pour les voyageurs » éditées annuellement 1. Les recommandations vaccinales peuvent évoluer
Sénégal Tous les articles. Sénégal : l'armée, entraînée dans la politique, assure maintenir ses effectifs au Mali. L'armée sénégalaise, une des principales contributrices en soldats et
Laprécédente mise à jour datait du 26 juin 2015. Un certain nombre de pays appliquait alors déjà les modifications du Règlement Sanitaire International (RSI), stipulant qu'une seule dose de vaccin contre la fièvre jaune confère une validité de la protection durant toute la vie.
levaccin contre le fièvre jaune (qui est le dernier vaccin obligatoire au monde me semble-t-il) n'est plus obligatoire pour rentrer au Sénégal, cependant il reste fortement conseillé, surtout si tu vas en brousse. Si tui ne fais que de la plage, RAS. Sinon, médicament anti-palu obligatoire.
iln'y a plus de vaccin obligatoire pour aller au sénégal, ni aucun traitement préventif d'ailleur. vous avez toutes libertés. on y meurt du paludisme et de bien d autres plaisirs. libre a vous de
Vaccinationantihépatite A, à partir de l'âge d'un an. Fièvre typhoïde : à partir de l'âge de 2 ans. Séjours à risque : Rage. Vaccination contre la fièvre jaune à partir de l'âge de 6 mois). A partir de l'âge de 18 mois et pour mêmes types de séjours qu'indiqués ci-dessus : vaccination antiméningococcique A + C.
. Généralités La fièvre de la Vallée du Rift FVR est une zoonose virale qui touche principalement les animaux mais qui peut aussi contaminer l’homme. L’infection peut provoquer une pathologie sévère tant chez l’animal que chez l’homme. Elle entraîne également des pertes économiques considérables, liées à la mort et à l’avortement des animaux dans les troupeaux infectés. Le virus de la FVR appartient au genre Phlebovirus. Il a été identifié pour la première fois en 1931 lors d’une enquête sur une épidémie touchant les moutons d’une ferme de la Vallée du Rift, au Kenya. Depuis lors, des flambées ont été signalées en Afrique subsaharienne. En 1977, une flambée explosive s’est déclarée en Égypte suite à l’introduction du virus de la FVR dans ce pays par le commerce de bétail le long du système d’irrigation du Nil. En 1997 et 1998, une flambée importante est survenue au Kenya, en Somalie et en Tanzanie suite à un événement El Niño et à de fortes inondations. En septembre 2000, le commerce de bétail infecté provenant de la Corne de l’Afrique a entraîné la propagation du virus de la FVR à l’Arabie saoudite et au Yémen. C’était la première fois que la maladie était observée en dehors du continent africain, suscitant des inquiétudes quant à sa propagation possible vers d’autres régions de l’Asie et de l’Europe. Transmission à l’être humain Dans la majorité des cas, l’infection chez l’homme résulte d’un contact direct ou indirect avec du sang ou des organes d’animaux contaminés. Le virus peut se transmettre à l’homme lors de la manipulation des tissus animaux au cours de l’abattage ou de la découpe, pendant les mises-bas et les interventions vétérinaires ou lors de l’élimination des carcasses ou des fœtus. Certains groupes professionnels, comme les éleveurs, les agriculteurs, les employés des abattoirs et les vétérinaires, sont donc plus exposés au risque d’infection. Le virus pénètre chez l’homme par inoculation, par exemple en cas de blessure avec un couteau souillé ou de contact avec une peau lésée, ou par inhalation des aérosols produits au cours de l’abattage des animaux infectés. Il semble que l’homme puisse également être contaminé en ingérant du lait cru ou non pasteurisé provenant d’animaux infectés. Des infections humaines ont également été observées à la suite de piqûres de moustiques, le plus souvent du genre Aedes et Culex. Les mouches hématophages se nourrissant de sang peuvent également transmettre le virus de la FVR. À ce jour, aucune transmission interhumaine du virus de la FVR n’a été constatée et aucun cas de transmission aux agents de santé n’a été signalé lorsque les précautions normales de lutte anti-infectieuse étaient prises. Aucune flambée de FVR en milieu urbain n’a été mise en évidence. Tableau clinique chez l’homme Forme bénigne de la FVR chez l’homme Les caractéristiques cliniques de la forme bénigne sont les suivantes La période d’incubation l’intervalle entre la contamination et l’apparition des symptômes varie de 2 à 6 jours. Les personnes infectées peuvent soit être asymptomatiques, soit présenter une forme bénigne de la maladie se caractérisant par un syndrome grippal avec apparition soudaine de fièvre, de myalgies, d’arthralgies et de céphalées. Dans certains cas, on observe aussi une raideur de la nuque, une sensibilité à la lumière, une perte de l’appétit et des vomissements; chez ces patients, il arrive que la FVR soit confondue avec la méningite. Les symptômes durent en général de 4 à 7 jours, après quoi la réaction immunitaire peut être détectée par l’apparition d’anticorps; le virus disparaît alors progressivement de la circulation sanguine. Forme grave de la FVR chez l’homme La plupart des cas chez l’homme restent relativement bénins mais une petite proportion de patients développent une pathologie beaucoup plus grave prenant en général la forme d’un ou de plusieurs des trois syndromes suivants forme oculaire 0,5 à 2% des patients, méningo-encéphalite moins de 1% ou fièvre hémorragique moins de 1%. Les caractéristiques cliniques de la forme sévère sont les suivantes Forme oculaire dans ce cas, les symptômes habituels de la forme bénigne s’accompagnent de lésions rétiniennes, qui apparaissent en général une à trois semaines après la manifestation des premiers symptômes. Les patients signalent généralement une baisse de la vision ou une gêne visuelle. La maladie peut guérir spontanément sans laisser de séquelles en 10 à 12 semaines. Cependant, lorsque les lésions se produisent près de la macula, elles entraînent une perte définitive de la vision chez 50% des patients. Les décès sont rares lorsque la pathologie se limite à cette forme de la maladie. Méningo-encéphalite la méningo-encéphalite apparaît en général une à quatre semaines après les premiers symptômes de la FVR. Parmi ses manifestations cliniques figurent d’intenses céphalées, des pertes de mémoire, des hallucinations, une désorientation, un état de confusion, des vertiges, des convulsions, la léthargie et le coma. Des complications neurologiques peuvent survenir à un stade ultérieur après 60 jours. Les décès sont rares chez les patients présentant uniquement cette forme de la maladie, mais des séquelles neurologiques parfois graves sont courantes. Fièvre hémorragique les symptômes de la fièvre hémorragique surviennent deux à quatre jours après le début de la maladie, se manifestant en premier lieu par des signes d’une atteinte hépatique grave, tels qu’un ictère. Des phénomènes hémorragiques apparaissent ensuite vomissements de sang, sang dans les selles, purpura ou ecchymoses provoqués par des saignements cutanés internes, saignements du nez ou des gencives, ménorragies et saignements aux points de ponction veineuse. Le taux de létalité pour ce syndrome hémorragique est élevé, se situant aux alentours de 50%. Le décès survient généralement trois à six jours après l’apparition des symptômes. Le virus peut être détecté dans la circulation sanguine pendant une dizaine de jours chez les patients atteints de la forme ictéro-hémorragique de la FVR. Le taux total de létalité est très variable d’une épidémie à l’autre mais s’établit globalement à moins de 1% pour les épidémies qui ont été documentées. La plupart des décès se produisent chez les patients atteints de la forme ictéro-hémorragique de la maladie. Flambées survenues depuis 2000 Forme grave de la FVR chez l’homme 2016 - République du Niger au 11 octobre 2016, le Ministère de la santé avait signalé 105 cas suspects d’infection humaine par le virus de la FVR, dont 28 mortels, dans la région de Tahoua. 2012 - République de Mauritanie le Ministère de la santé mauritanien a déclaré une flambée de FVR le 4 octobre 2012. Du 16 septembre 2012 date d’apparition du cas indicateur au 13 novembre 2012, 36 cas, dont 18 mortels, ont été notifiés au total dans 6 régions du pays. 2010 - République sud-africaine de février à juillet 2010, le Gouvernement de l’Afrique du Sud a signalé 237 cas confirmés de FVR chez l’homme, dont 26 décès, dans 9 provinces. 2008-2009 - Madagascar de décembre 2008 à mai 2009, le Ministère de la santé de Madagascar a notifié 236 cas suspects, dont 7 mortels. 2008 - Madagascar le Ministère de la santé de Madagascar a déclaré une flambée de FVR le 17 avril 2008. De janvier à juin 2008, 476 cas suspects de FVR, dont 19 mortels, ont été signalés au total dans 4 provinces du pays. 2007 - Soudan le Ministère fédéral de la santé du Soudan a déclaré une flambée de FVR le 28 octobre 2008. Au total, 738 cas, dont 230 décès, ont été notifiés au Soudan entre novembre 2007 et janvier 2008. 2006 - Kenya, Somalie et Tanzanie lors de cette flambée, le Kenya a signalé 684 cas de FVR, dont 234 mortels, du 30 novembre 2006 au 12 mars 2007; la Somalie, 114 cas, dont 51 mortels, du 19 décembre 2006 au 20 février 2007; et la Tanzanie, 264 cas, dont 109 décès, du 13 janvier au 3 mai 2007. 2003 - Égypte 148 cas de FVR, dont 27 mortels, ont été notifiés par le Ministère de la santé égyptien. 2000 - Arabie saoudite et Yémen 516 cas de FVR, dont 87 décès, ont été signalés par le Ministère de la santé d’Arabie saoudite. En 2000, le Ministère de la santé publique du Yémen a notifié 1087 cas suspects, dont 121 mortels. Diagnostic Comme les symptômes de la fièvre de la vallée du Rift sont variables et non spécifiques, le diagnostic clinique est souvent difficile, surtout aux premiers stades de la maladie. Il est difficile de distinguer la FVR des autres fièvres hémorragiques virales et des nombreuses autres maladies qui provoquent de la fièvre, notamment le paludisme, la shigellose, la fièvre typhoïde et la fièvre jaune. Le diagnostic définitif exige des analyses ne pouvant être réalisées que par des laboratoires de référence. Les échantillons de laboratoire peuvent présenter un risque biologique et nécessitent une manipulation extrêmement prudente. L’infection par le virus de la FVR ne peut être diagnostiquée avec certitude qu’en procédant aux tests de laboratoire suivants transcription inverse et amplification en chaîne par polymérase RT-PCR; titrage immuno-enzymatique ELISA des anticorps IgG et IgM; isolement du virus sur culture cellulaire. Traitement et vaccins La plupart des cas humains de FVR étant relativement bénins et de courte durée, aucun traitement spécifique ne s’impose pour ces patients. Dans les cas plus graves, l’approche thérapeutique la plus fréquente consiste à dispenser un traitement global de soutien. Un vaccin inactivé à usage humain a été mis au point. Toutefois, ce vaccin n’est pas homologué et n’est pas disponible dans le commerce. Il a été utilisé à titre expérimental pour protéger les vétérinaires et les personnels de laboratoire présentant un risque élevé d’exposition à la FVR. D’autres vaccins candidats sont à l’étude. Hôtes du virus dans le règne animal Le virus de la FVR peut contaminer de nombreuses espèces animales, provoquant une maladie grave chez certains animaux domestiques, notamment les bovins, les moutons, les chameaux et les chèvres. Il semble que les moutons et les chèvres soient plus sensibles à la maladie que les bovins ou les chameaux. Il a aussi été démontré que l’âge de l’animal constitue un facteur important de sensibilité à la forme grave de la maladie plus de 90% des agneaux infectés par la FVR meurent, alors que cette proportion peut baisser à 10% chez le mouton adulte. Le taux d’avortement chez les brebis gestantes atteint près de 100%. Souvent, une flambée animale de FVR se manifeste d’abord par une vague d’avortements inexpliqués dans le cheptel et ce peut être l’un des signes annonciateurs d’une épidémie. Écologie de la FVR et moustiques vecteurs Plusieurs espèces de moustiques peuvent jouer un rôle de vecteur dans la transmission du virus de la FVR. Les espèces dominantes à cet égard varient d’une région à l’autre et diverses espèces peuvent jouer des rôles différents dans la poursuite de la transmission virale. Chez les animaux, le virus de la FVR se transmet principalement par les piqûres de moustiques infectés, essentiellement du genre Aedes, qui acquièrent le virus en s’alimentant sur des animaux infectés. Les moustiques femelles sont également capables de transmettre le virus directement à leurs œufs. Les nouvelles générations de moustiques sont alors déjà infectées au moment de l’éclosion. Toutefois, deux situations écologiques distinctes doivent être prises en compte lors de l’analyse des grandes flambées de FVR. Au niveau des foyers primaires, le virus de la FVR se propage par transmission entre les vecteurs et leurs hôtes et subsiste par transmission verticale chez les moustiques Aedes. Lorsqu’une flambée majeure sévit dans les foyers primaires, la maladie peut se propager à des foyers secondaires par des déplacements de bétail ou la dispersion passive des moustiques, se trouvant alors amplifiée, chez les ruminants qui n'ont pas d'anticorps, par des moustiques locaux compétents, appartenant par exemple aux genres Culex, Mansonia ou Anopheles, qui jouent un rôle de vecteurs mécaniques. Les réseaux d’irrigation, où les populations de moustiques sont abondantes pendant une grande partie de l’année, sont particulièrement propices à la transmission secondaire de la maladie. Prévention et lutte Comment endiguer la FVR chez l’animal On peut prévenir les flambées de FVR chez l’animal en mettant en œuvre un programme durable de vaccination. Un vaccin vivant atténué, ainsi qu’un vaccin inactivé, ont été mis au point pour l’usage vétérinaire. Une dose unique de vaccin vivant atténué suffit à conférer une immunité à long terme, mais son administration à des femelles gestantes peut provoquer un avortement spontané. Le vaccin inactivé n’a pas cet effet secondaire, mais plusieurs doses sont nécessaires pour obtenir la protection voulue, ce qui peut poser des problèmes dans les zones d’endémicité. Pour prévenir une épizootie, la vaccination des animaux doit être mise en œuvre avant que ne survienne une flambée. Une fois qu’une flambée se déclare, il ne faut PLUS vacciner car cela risquerait fortement d’intensifier la flambée. Durant les campagnes de vaccination de masse des animaux, les agents de santé vétérinaire pourraient transmettre le virus par inadvertance en utilisant des flacons multidoses et en réemployant les aiguilles et les seringues. Si certains animaux du troupeau sont déjà infectés et virémiques bien que ne manifestant encore aucun signe patent de la maladie, le virus sera transmis dans le troupeau et la flambée s’intensifiera. La restriction ou l’interdiction des déplacements des animaux d’élevage peut être un moyen efficace de ralentir la propagation du virus d’une zone infectée vers des zones indemnes. Étant donné que les flambées animales de FVR précèdent les infections humaines, la mise en place d’un système de surveillance active de la santé animale pour détecter les nouveaux cas est essentielle pour alerter rapidement les autorités des services vétérinaires et de la santé publique. Éducation sanitaire et réduction des risques Il a été démontré qu’au cours d’une flambée de FVR, le contact étroit avec des animaux, en particulier avec leurs liquides biologiques, que ce soit directement ou par l’intermédiaire d’aérosols, constitue le facteur le plus important de risque d’infection par le virus. La sensibilisation aux facteurs de risque, ainsi qu’aux mesures individuelles de protection contre les piqûres de moustique, est le seul moyen de diminuer le nombre d’infections et de décès chez l’homme. Les messages de santé publique relatifs à la réduction des risques doivent être axés sur les points suivants diminution du risque de transmission de l’animal à l’homme résultant de pratiques dangereuses d’élevage et d’abattage. Cela implique de respecter les règles d’hygiène des mains et de porter des gants et d’autres équipements de protection adaptés lors de la manipulation d’animaux malades ou de leurs tissus, ainsi que durant l’abattage. diminution du risque de transmission de l’animal à l’homme résultant de la consommation de sang frais, de lait crû ou de viandes. Dans les régions d’épizootie, tous les produits animaux sang, viande et lait doivent être soigneusement cuits avant d’être consommés. protection individuelle et communautaire contre les piqûres de moustiques utiliser des moustiquaires imprégnées d’insecticide et des produits répulsifs individuels s’ils sont disponibles, porter des vêtements de couleur claire chemises à manches longues et pantalons et éviter les activités de plein air aux heures où les espèces vectorielles piquent le plus. Guide à l'usage des voyageurs sur la sécurité sanitaire des aliments Lutte anti-infectieuse en milieu médical Bien qu’aucune transmission interhumaine de la FVR n’ait été observée, il existe un risque théorique de transmission du virus au personnel de santé par contact avec du sang ou des tissus contaminés de patients infectés. Les soignants s’occupant de cas suspects ou confirmés de FVR doivent appliquer les précautions standard lors de la manipulation d’échantillons prélevés sur leurs patients. Ces précautions définissent les pratiques requises pour assurer un niveau minimal de lutte contre les infections. Elles sont recommandées pour les soins et le traitement de tous les patients, quel que soit leur état infectieux présumé ou confirmé. Elles s’appliquent à la manipulation du sang y compris le sang séché et de tous les autres liquides biologiques, sécrétions et excrétions à l’exclusion de la sueur, qu’ils contiennent visiblement ou non du sang, ainsi qu’au contact avec la peau lésée ou les muqueuses. Mesures de Base contre les infections associées aux soins Comme nous l’avons déjà évoqué, le personnel des laboratoires est également exposé au risque d’infection. Les échantillons prélevés sur des cas suspects de FVR, que ce soit chez l’homme ou chez l’animal, doivent être manipulés par du personnel qualifié et traités dans des laboratoires convenablement équipés. Lutte antivectorielle Les autres moyens d’endiguer la propagation de la FVR reposent sur la lutte antivectorielle et la protection contre les piqûres. Le traitement larvicide des gîtes de ponte des moustiques est la forme la plus efficace de lutte antivectorielle si ces sites peuvent être clairement identifiés et si leur taille et leur étendue sont limitées. Cependant, en période d’inondation, les gîtes larvaires sont généralement trop nombreux et trop étendus pour qu’un traitement larvicide soit réalisable. Prévisions et modèles climatiques Les prévisions permettent de prévoir les conditions climatiques souvent liées à une recrudescence du risque de flambée, pouvant mener à une amélioration des efforts de lutte contre la maladie. En Afrique, en Arabie saoudite et au Yémen, une corrélation étroite a été observée entre les flambées de FVR et les périodes de précipitations supérieures à la moyenne. Les conséquences de l’augmentation des précipitations sur la végétation peuvent être aisément mesurées et surveillées grâce à la télédétection par imagerie satellitaire. En outre, les flambées de FVR en Afrique orientale sont étroitement associées aux fortes précipitations qui surviennent pendant les phases de réchauffement liées au phénomène El Niño/oscillation australe. Ces observations ont permis de mettre au point des modèles de prévision et des systèmes d’alerte précoce pour la FVR s’appuyant sur l’imagerie satellitaire et les prévisions météorologiques et climatiques. Des systèmes d’alerte précoce de ce type pourraient être utilisés pour détecter les cas animaux à un stade précoce d’une flambée, permettant aux autorités de prendre les mesures nécessaires pour éviter une épidémie imminente. Dans le cadre du nouveau Règlement sanitaire international 2005, la prévision et la détection précoce des flambées de FVR, ainsi qu’une évaluation complète du risque de propagation vers de nouvelles zones, sont essentielles pour permettre la mise en œuvre de mesures efficaces en temps utile. Riposte de l’OMS Dans le cadre de la flambée survenue au Niger en 2016, une équipe nationale et multisectorielle d’intervention rapide, comprenant des membres du Ministère de la santé, des services vétérinaires et du Centre de recherche médicale et sanitaire CERMES, a été déployée par l’OMS le 31 août 2016 pour mener l’enquête sur le terrain. Au Niger, le bureau de pays de l’OMS fournit un appui technique et financier dans les domaines suivants surveillance, enquêtes sur les flambées, directives techniques relatives à la définition des cas, prise en charge des cas, expédition des échantillons et communication sur les risques. La FAO, l’OIE et l’OMS coordonnent leurs actions en matière de santé animale et humaine et apportent un soutien supplémentaire au Niger dans le cadre de la riposte à la flambée. L’OMS collabore avec ses partenaires du Réseau mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie GOARN pour coordonner l’aide internationale consacrée à la riposte. La FICR et l’UNICEF appuient également les efforts de riposte à cette flambée.
L’Organisation mondiale de la santĂ© OMS a publiĂ© en octobre 2021 un bilan concernant la fièvre jaune FJ dans le monde en 2020, une annĂ©e marquĂ©e par des flambĂ©es Ă©pidĂ©miques dans certaines parties de l’Afrique de l’Ouest et par une transmission Ă©tendue dans d’autres zones d’Afrique et dans les AmĂ©riques. Cette nouvelle a pour objectif de dĂ©crire cette situation Ă©pidĂ©miologique en prenant en compte les donnĂ©es supplĂ©mentaires recueillis en 2021 pour l'Afrique et les AmĂ©riques, et d’en tirer les consĂ©quences pour ce qui concerne les recommandations Ă fournir aux Bilan de la fièvre AfriqueLe nombre de pays ayant signalĂ© des flambĂ©es de FJ en Afrique n’avait pas Ă©tĂ© aussi Ă©levĂ© depuis 2009. Cette situation s’explique par un dĂ©faut de couverture vaccinale, y compris dans certains pays qui n’ont pas rĂ©ussi Ă maintenir une couverture suffisante au dĂ©cours de campagnes de vaccination parfois anciennes initialement efficaces. La pandĂ©mie de covid 19 a constituĂ© un facteur aggravant supplĂ©mentaire, en particulier entre mars et aoĂ»t 2020, avec des impacts sur la prĂ©vention de la FJ dĂ©faut de surveillance et donc de dĂ©pistage prĂ©coce, chute des actions de vaccination systĂ©matique, interruptions de campagnes de vaccinations ponctuelles.L’OMS, en fonction des donnĂ©es Ă©pidĂ©miologiques, de la couverture vaccinale et des mesures de lutte mises en place, a catĂ©gorisĂ© les 29 pays de la rĂ©gion Afrique Ă risque de FJ en quatre groupes a les pays avec Ă©pidĂ©mies signalĂ©es, b les pays Ă potentiel Ă©pidĂ©mique, c les pays avec cas sporadiques et d les pays sans cas Pays avec Ă©pidĂ©mies signalĂ©esIls sont au nombre de 6, l’Éthiopie, la GuinĂ©e, le Nigeria, l’Ouganda, le SĂ©nĂ©gal et le Soudan du 2020 le pays qui n’a pas intĂ©grĂ© la vaccination contre la FJ dans son calendrier vaccinal montre une couverture vaccinale contre cette maladie de 40 % 2020. Le pays a signalĂ© 85 cas suspects de FJ deux cas confirmĂ©s. Une Ă©pidĂ©mie a atteint la zone de Guarage, dans la rĂ©gion des Nations nationalitĂ©s et peuples du Sud. Aucun Ă©vĂ©nement nouveau n’a Ă©tĂ© signalĂ© en 2021. Une campagne de vaccination est planifiĂ©e pour 2020 le pays, dont la couverture vaccinale contre la FJ Ă©tait de 40 % en 2019, a signalĂ© 54 cas suspects de FJ 7 cas confirmĂ©s. L’épidĂ©mie a atteint une zone rurale reculĂ©e, le district de Koundara rĂ©gion de Boke. Aucun Ă©vĂ©nement nouveau n’a Ă©tĂ© signalĂ© en 2021. Les dernières campagnes de vaccinations sont antĂ©rieures Ă 2020 le pays, dont la couverture vaccinale contre la FJ Ă©tait de 54 % en 2019, a signalĂ© 3 426 cas suspects de FJ 145 cas confirmĂ©s. En 2020, l’épidĂ©mie concernait des zones rurales dans les États de Bauchi, Benue, Borno, Delta, Ebonyi et Enugu. En 2021, du 1er janvier au 30 septembre, 1 518 cas suspects ont Ă©tĂ© signalĂ©s dans 36 États et le territoire de la capitale fĂ©dĂ©rale FCT. Les 39 cas confirmĂ©s en 2021 Ă©taient issus des Ă©tats suivants Anambra, Benue, Delta, Enugu, Imo, Kogi, Nasarawa, Niger, Ondo, Osun et Oyo. Des actions de vaccination ont Ă©tĂ© planifiĂ©es pour l’annĂ©e 2020 le pays, qui n’a pas intĂ©grĂ© la vaccination contre la FJ dans son calendrier vaccinal, a signalĂ© 46 cas suspects de FJ 10 cas confirmĂ©s. L’épidĂ©mie touche le Nord-ouest du pays zone frontière avec la RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo RDC et le Soudan du Sud. Aucun Ă©vĂ©nement nouveau n’a Ă©tĂ© signalĂ© en 2021. Une campagne de vaccination est planifiĂ©e pour couverture vaccinale est Ă©levĂ©e dans ce pays 88 % en 2020. En 2020, 35 cas suspects de FJ dont 7 confirmĂ©s y ont Ă©tĂ© signalĂ©s. L’épidĂ©mie concernait les zones rurales de l’est du pays. Les cas confirmĂ©s ont Ă©tĂ© identifiĂ©s dans trois rĂ©gions limitrophes de la Mauritanie et du Mali 4 cas dans le district sanitaire de Kidira rĂ©gion de Tambacounda, un cas dans celui de Thilogne rĂ©gion de Matam, un cas dans celui de Saraya et un dans celui de Kedougou rĂ©gion de Kedougou. Aucun Ă©vĂ©nement nouveau n’a Ă©tĂ© signalĂ© en 2021. Les dernières campagnes de vaccinations sont antĂ©rieures Ă du 2020 le pays, qui n’a pas intĂ©grĂ© la vaccination contre la FJ dans son calendrier vaccinal, a signalĂ© 100 cas suspects de FJ 2 cas confirmĂ©s. Les cas sont survenus dans le comtĂ© de Kajo Keji. Aucun Ă©vĂ©nement nouveau n’a Ă©tĂ© signalĂ© en Pays Ă potentiel Ă©pidĂ©miqueIls sont au nombre de trois, le Burkina Faso, le Mali et le 2020, la couverture vaccinale contre la FJ Ă©tait estimĂ©e Ă 85 % au Burkina Faso. Quatre cas confirmĂ©s de FJ ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©s dans la RĂ©gion des Cascades Sindou et Banfora et la RĂ©gion de l’Est Fada. Aucun Ă©vĂ©nement nouveau n’a Ă©tĂ© signalĂ© en 2021. Les dernières campagnes de vaccination sont antĂ©rieures Ă couverture vaccinale contre la FJ Ă©tait estimĂ©e Ă 58 % en 2020. Un cas confirmĂ© a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© Ă Sikasso. Aucun Ă©vĂ©nement nouveau n’a Ă©tĂ© signalĂ© en 2021. Les dernières campagnes de vaccinations sont antĂ©rieures Ă couverture vaccinale contre la FJ Ă©tait estimĂ©e Ă 29 % seulement en 2019. Un cas confirmĂ© de FJ a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© dans le district de Lai, rĂ©gion de Tandjile. Un autre cas confirmĂ© a Ă©tĂ© signalĂ© en 2021. Une campagne de vaccination est planifiĂ©e pour Pays avec cas sporadiquesIls sont au nombre de quatre, le Cameroun, la CĂ´te d’Ivoire, le Gabon et le pays ont identifiĂ© des cas dans des zones rurales reculĂ©es. L’OMS constate qu’il n’y a pas eu de propagation locale ultĂ©rieure et qu’à l’exception du Cameroun couverture vaccinale de 57 %, ces pays ont une couverture vaccinale contre la fièvre jaune modĂ©rĂ©e Ă Ă©levĂ©e 69 %, 61 % et 66 % respectivement pour la CĂ´te d’ivoire, le Gabon et le Togo, qui devrait attĂ©nuer le risque de propagation Ă grande en 2021, au Cameroun, 19 cas confirmĂ©s de FJ ont Ă©tĂ© identifiĂ©s. Ils provenaient de sept rĂ©gions diffĂ©rentes, avec un total de 15 districts de santĂ© DS touchĂ©s rĂ©gion de l'Adamaoua DS rural de NgaoundĂ©rĂ©, rĂ©gion du Centre DS d'EsĂ©ka, rĂ©gion de l'ExtrĂŞme-Nord DS de Maga, Mogode, Yagoua, Kousseri, et Goulfey, rĂ©gion du Littoral DS Yabassi, CitĂ© des palmiers, rĂ©gion du Nord DS Guider, Garoua 1, rĂ©gion du Nord-Ouest HD Bamenda et rĂ©gion de l'Ouest DS Dschang, Bafang, Malentouen.De mĂŞme, en CĂ´te d’Ivoire, 3 cas confirmĂ©s de FJ ont Ă©tĂ© signalĂ©s en aoĂ»t Pays sans cas signalĂ© en 2020En 2020, les autres pays de la rĂ©gion Afrique identifiĂ©s par l’OMS comme potentiellement Ă risque pour la FJ Angola, BĂ©nin, Burundi, Congo, RĂ©publique centrafricaine, RDC, GuinĂ©e Équatoriale, Gambie, Ghana, GuinĂ©e Bissau, Kenya, Liberia, Mauritanie, Niger, Sierra Leone et Soudan n’ont pas signalĂ© de cas de FJ en 2021, la RDC a identifiĂ© deux cas de FJ le 18 juillet un cas chez un homme de 34 ans de la zone de santĂ© d'Abuzi, province du Nord-Ubangi, et un cas chez une femme de 47 ans non vaccinĂ©e contre la FJ de la zone de santĂ© d'Ango, province de Bas Uele. De plus, les rĂ©sultats de confirmation sont en attente pour trois autres cas prĂ©sumĂ©s positifs provenant des provinces de l'Équateur, de Kinshasa et du Nord-Ubangi. En RDC, la couverture vaccinale Ă©tait de 56 % en 2019 et une campagne de vaccination a Ă©tĂ© planifiĂ©e pour AmĂ©riquesDans cette rĂ©gion, le nombre de cas confirmĂ©s de FJ est en continuelle diminution depuis la saison 2017-2018. Le bilan publiĂ© par l’OMS citĂ© en rĂ©fĂ©rence dans cette nouvelle signale des cas de FJ confirmĂ©s entre juin 2020 et juin 2021 parmi les populations faiblement immunisĂ©es au BrĂ©sil, en Guyane et au PĂ©rou. Le bilan publiĂ© le mĂŞme mois par l’Organisation pan-amĂ©ricaine de la santĂ© PAHO montre que de nouveaux cas ont Ă©tĂ© identifiĂ©s au BrĂ©sil et au PĂ©rou ainsi qu’au BrĂ©sil Une rĂ©-Ă©mergence du virus de la FJ a Ă©tĂ© signalĂ©e dans la rĂ©gion extra-amazonienne du BrĂ©sil depuis 2014. L’OMS considère que la vague de transmission de FJ continue de se propager dans le sud du pays et qu’un risque de transmission selvatique en forĂŞt de la FJ persiste dans les zones d’ humainsEntre juin 2020 et juin 2021, 291 cas ont Ă©tĂ© suspectĂ©s et 8 cas ont Ă©tĂ© confirmĂ©s, dont 3 sont dĂ©cĂ©dĂ©s 47 cas sont en cours d’évaluation. Les 8 cas confirmĂ©s sont survenus dans l’Etat de Santa Carina en 2021 au sud du pays. Entre le 1er juillet et le 27 septembre 2021, 17 cas humains suspects de FJ ont Ă©tĂ© signalĂ©s, dont un cas confirmĂ© dans l'État de Pará au nord du pays un homme de 21 ans rĂ©sidant dans la municipalitĂ© d'Afua et deux cas en cours d' chez les primates non humainsEn novembre 2020, une nouvelle zone de transmission a Ă©tĂ© signalĂ©e dans la RĂ©gion Sud, avec des Ă©pizooties signalĂ©es chez des primates non humains notamment des singes dans les États du Paraná et de Santa Carina au sud du pays, poursuivant leur route en direction de Rio Grande do Sul, avec la possibilitĂ© d'atteindre les pays limitrophes Argentine et Paraguay. Après une augmentation de la transmission de la FJ Ă Santa Carina en dĂ©cembre 2020, l'État frontalier de Rio Grande do Sul a Ă©tĂ© atteint en janvier 2021 et en fĂ©vrier 2021 ; des cas ont Ă©tĂ© signalĂ©s dans les rĂ©gions mĂ©tropolitaines du Grand FlorianĂłpolis et du Sud de Santa Catarina Etat de Santa Carina.Des Ă©pizooties de FJ ont Ă©galement Ă©tĂ© confirmĂ©es dans la RĂ©gion du Centre-Ouest Ă partir de septembre 2020, alertant les autoritĂ©s sur le risque de propagation de la FJ Ă de nouvelles rĂ©gions. Les Ă©tudes gĂ©nomiques ont indiquĂ© une lignĂ©e diffĂ©rente du virus par rapport Ă celui qui est rĂ©apparu dans la rĂ©gion extra-amazonienne Ă partir de 2014 et qui a causĂ© les Ă©pidĂ©mies survenues dans les rĂ©gions du Sud-Est et du Sud ces dernières annĂ©es. Cette dĂ©couverte indique une nouvelle introduction du virus Ă partir de la rĂ©gion endĂ©mique cours de la pĂ©riode 2020-2021, la plupart des Ă©pizooties confirmĂ©es 88 % ont Ă©tĂ© signalĂ©es dans la RĂ©gion Sud du pays 191/218, suivie par la RĂ©gion Centre-Ouest 24/218, la rĂ©gion du Sud-Est 2/218 et la rĂ©gion du Nord 1/218. En mars 2021, une Ă©pizootie de FJ parmi les primates non humains a Ă©tĂ© confirmĂ©e dans l'État d'Acre. Au cours de la pĂ©riode de surveillance actuelle du 1er juillet au 27 septembre 2021, un total de 198 Ă©pizooties a Ă©tĂ© signalĂ© chez des primates non humains, dont 10 ont Ă©tĂ© confirmĂ©es pour la FJ dans les États de Minas Gerais, Rio Grande do Sul et Santa Carina 28 sont toujours en cours d'investigation.b. Pays avec cas sporadiques dĂ©tectĂ©s dans des milieux propices Ă la transmission selvatique notamment Ă proximitĂ© de la jungle et parmi les populations non vaccinĂ©esEn Guyane, deux cas, probablement selvatiques, ont Ă©tĂ© signalĂ©s en 2020, tous deux sont 2020, le PĂ©rou a notifiĂ© 9 cas de FJ dont 7 ont Ă©tĂ© confirmĂ©s et 3 sont dĂ©cĂ©dĂ©s. Au moins un des dĂ©cès est survenu dans une zone oĂą aucun cas de FJ selvatique n’avait Ă©tĂ© signalĂ© auparavant, mais ce cas est demeurĂ© isolĂ© et aucune Ă©pizootie n’a Ă©tĂ© signalĂ©e. Entre les semaines 1 et 37 de 2021, 14 cas de FJ ont Ă©tĂ© signalĂ©s, dont 10 ont Ă©tĂ© confirmĂ©s 4 cas probables restent en cours d'investigation. Sur les 14 cas, 85 % sont des hommes et 43 % sont des adultes non vaccinĂ©s âgĂ©s de 18 Ă 57 ans. Sept dĂ©cès sont survenus dans les dĂ©partements de Puno 4, San MartĂn 2 et Loreto 1.Au Venezuela, au cours de la semaine 39 de 2021, 7 cas de FJ ont Ă©tĂ© signalĂ©s, tous confirmĂ©s en PCR. Le site probable de l'infection pour les cas confirmĂ©s Ă©tait la localitĂ© de Carapal, une paroisse rurale situĂ©e au sud de la municipalitĂ© de MaturĂn Etat de Monagas. Le premier cas signalĂ© est une femme enceinte âgĂ©e de 16 ans ayant des antĂ©cĂ©dents de vaccination. Parmi les six autres cas, cinq sont des hommes âgĂ©s de 24 Ă 82 ans, tous sans antĂ©cĂ©dents de vaccination. A ce jour, aucun dĂ©cès n'a Ă©tĂ© les semaines 32 et 39 de 2021, 10 Ă©pizooties ont Ă©tĂ© signalĂ©es chez des primates non humains, sept dans l'Etat de Monagas et trois dans l'Etat d'Anzoátegui. Deux des Ă©pizooties signalĂ©es dans l'État de Monagas confirmĂ©es en laboratoire ont Ă©tĂ© identifiĂ©es Ă 35 km et 150 km de la zone urbaine de MaturĂn. Les huit autres ont Ă©tĂ© confirmĂ©es par un lien Recommandations pour le voyageurLes Recommandations sanitaires 2021 pour les voyageurs sont claires ; La vaccination vaccin Stamaril contre la fièvre jaune Ă partir de l’âge de 9 mois est indispensable qu’elle soit obligatoire ou non pour un sĂ©jour dans une zone endĂ©mique rĂ©gions intertropicales d’Afrique et d’AmĂ©rique du Sud ou Ă©pidĂ©mique, mĂŞme en l’absence d’obligation administrative. » - et leur application, compte tenu de l’efficacitĂ© du vaccin anti-amarile, permettra d’écarter tout risque de FJ si la vaccination est pratiquĂ©e plus de 10 jours avant le voyage. Ces zones d’endĂ©mie sont dĂ©finies annuellement par l’OMS et leur cartographie est accessible sur diffĂ©rents sites de l’internet [Centers for Disease Control and Prevention Afrique, AmĂ©rique du Sud, National Travel Health Network and Centre cartes par pays]. Rappelons par ailleurs que l’amendement Ă l’annexe 7 fièvre jaune du Règlement sanitaire international 2005 de novembre 2016 prolonge la pĂ©riode de validitĂ© du certificat international de vaccination contre la fièvre jaune et la durĂ©e de la protection confĂ©rĂ©e par la vaccination antiamarile aux termes du RSI 2005, lesquelles passent de dix ans Ă la vie entière de la personne injection de rappel reste cependant recommandĂ©e indĂ©pendamment du niveau d’exposition dans les 3 cas suivants Ă partir de l’âge de 6 ans pour les personnes ayant Ă©tĂ© vaccinĂ©es avant l’âge de 2 ans, si la vaccination initiale date de plus de 10 ans ; les femmes ayant Ă©tĂ© vaccinĂ©es en cours de grossesse ;les personnes vivant avec le VIH et les personnes immunodĂ©primĂ©es, si elles satisfont les conditions prĂ©cisĂ©es dans le rapport du Haut Conseil de la santĂ© publique sur la vaccination des personnes immunodĂ©primĂ©es ou asplĂ©niques de 2014. Il existe cependant d'importantes variations spatiales internationales et infranationales dans le risque relatif Ă la fièvre jaune. Ainsi, certains types de sĂ©jour peuvent exposer le voyageur Ă un risque accru d’exposition Ă la FJ sĂ©jour en milieu en milieu rural ou forestier de zone d’endĂ©mie, sĂ©jour dans une zone d’épidĂ©mie. Ce risque sera d’autant plus important qu’un niveau Ă©levĂ© de protection contre les piqĂ»res de moustiques n'est pas possible. Dans ce cas, les recommandations d’ordre gĂ©nĂ©ral nĂ©cessiteront des adaptations le report, voire l’annulation du voyage, pourra ĂŞtre la première mesure proposĂ©e. D'autres adaptations sont possibles Nourrisson en cas de sĂ©jour Ă haut risque inĂ©vitable, la vaccination pourra exceptionnellement ĂŞtre effectuĂ©e dès l’âge de 6 mois. Il existe un risque plus Ă©levĂ© de dĂ©velopper une encĂ©phalite Ă la suite de la vaccination contre la FJ chez le nourrisson de moins de 9 mois. Femme enceinte comme tout vaccin vivant attĂ©nuĂ©, Stamaril ne doit pas ĂŞtre administrĂ© Ă la femme enceinte et un sĂ©jour en zone Ă haut risque de FJ doit ĂŞtre Ă©vitĂ©. Si le voyage ne peut ĂŞtre reportĂ©, la vaccination pourra ĂŞtre proposĂ©e après une Ă©valuation rigoureuse du rapport bĂ©nĂ©fice/risque. Le Centre de rĂ©fĂ©rence sur les agents tĂ©ratogènes, dans un avis du 24 novembre 2020, considère que dans cette situation la vaccination contre la FJ doit ĂŞtre effectuĂ©e quel que soit le terme de la grossesse. Femme qui allaite le vaccin Stamaril ne doit pas ĂŞtre administrĂ© aux femmes qui allaitent un nourrisson de moins de 6 mois du fait d’un risque de transmission au nourrisson du virus vaccinal. En cas de sĂ©jour Ă haut risque, si la voyage ne peut ĂŞtre reportĂ©, la vaccination de la mère est possible Ă condition que l’allaitement soit suspendu pendant les deux semaines qui suivent la vaccination dĂ©lai de synthèse des anticorps maternels. Si l’enfant est âgĂ© de 6 mois ou plus, la vaccination de la mère est possible sans suspension de l’allaitement, un nourrisson pouvant ĂŞtre vaccinĂ© dès cet âge en cas de sĂ©jour Ă haut risque. Contre-indication Ă la vaccination par Stamaril tout sĂ©jour en zone Ă haut risque devrait ĂŞtre proscrit, et les sĂ©jours en zone d’endĂ©micitĂ© amarile sont formellement dĂ©conseillĂ©s. Si la dĂ©cision de voyage est maintenue, après une information claire sur les risques et un rappel sur le caractère primordial de la protection personnelle anti-vectorielle PPAV, un certificat mĂ©dical de contre-indication sera dĂ©livrĂ© si le voyageur est soumis Ă une des règles d’obligation vaccinale. Personne âgĂ©e de plus de 60 ans Ce critère ne constitue pas une contre-indication au vaccin, mais en raison d’un risque potentiellement plus Ă©levĂ© d’effets indĂ©sirables graves chez les personnes âgĂ©es, le bĂ©nĂ©fice attendu de la vaccination sera systĂ©matiquement Ă©valuĂ© en fonction du type de sĂ©jour. Tout voyage dans une zone Ă haut risque fera pencher la balance vers une vaccination par Stamaril. Vaccination anti-amarile datant de plus de 10 ans une dose de rappel est recommandĂ©e pour les sĂ©jour Ă haut risque. Co-administration Stamaril et vaccin rougeole-oreillons-rubĂ©ole voir cet article les recommandations prĂ©conisent un intervalle minimum d'un mois entre l’administration des deux vaccins, la co-administration restant possible en cas de dĂ©part imminent en zone d’endĂ©mie amarile. MĂŞme si le cas d’un sĂ©jour en zone Ă haut risque ne constitue pas une rĂ©serve Ă l’application de cette dernière règle, il parait licite d’évaluer le bĂ©nĂ©fice d’une co-administration au regard du risque d’efficacitĂ© vaccinale moindre contre la FJ en cas de sĂ©jour en zone Ă haut Organisation mondiale de la santĂ©.
partir au sénégal sans vaccin fièvre jaune