PrĂ©sidentde la Colombie entre 1994 et 1998 et secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'Union des nations sud-amĂ©ricaines de 2014 Ă  2016, M. Ernesto Samper dresse un tableau sombre des politiques menĂ©es en AmĂ©rique latine au cours des derniĂšres dĂ©cennies. AprĂšs la crise sanitaire, qui a rĂ©vĂ©lĂ© la faillite du nĂ©olibĂ©ralisme, la voie du progrĂšs passerait dĂ©sormais par l'intĂ©gration rĂ©gionale. Ilest le plus intelligent du monde et de ses alentours, et il va bientĂŽt vivre une vie de rĂȘveAyant «palpé», il perd la notion de danger. Il confond guichets de PMU et guichets de banque. Il est maintenant un professionnel, un grand « trader du jeu ». Il « investit » dans le jeu. Il pense faire un placement «en PMU». Il ne peut plus perdre. Si le cheval n’est pas placĂ© IrisMittenaere raconte son passĂ© amoureux sans rien cacher. Bien que de nos jours, il semblerait que l’ancienne Miss France soit en train de vivre un amour parfait avec son compagnon, cela ne semble pas avoir toujours Ă©tĂ© le cas. En effet, on a dĂ©couvert avec la plus grande surprise que la jeune femme avait pu connaĂźtre un trĂšs gros Lemonde ancien s’en est allĂ© Strophe 1 Le monde ancien s’en est allĂ©, Un monde nouveau est dĂ©jĂ  nĂ©. Nous attendons le jour de Dieu Qui transfigure terre et cieux. Strophe 2 Le TrĂšspeu d'entre vous ont pu le connaitre. Son passage Ă  la SF n'a pas Ă©tĂ© "Ă©clair" mais uniquement Ă  nos dĂ©buts. Il Ă©tait mon Bras Droit puis ensuite a pris ma Son passage Ă  la SF n'a pas Ă©tĂ© "Ă©clair" mais uniquement Ă  nos dĂ©buts. GefĂ€lltdir dieses Album? Entdecke auf Napster Ă€hnliche KĂŒnstler. Höre so viel Musik wie du möchtest auf deinem PC, Smartphone oder Tablet sowie Home-Entertainment-System. . Manon Pellan. — Ghost 7 », de la sĂ©rie Ghost » FantĂŽme [dĂ©tail], 2021 © Manon Pellan - Galerie Olivier Waltman, Paris, Miami Ce fut une ritournelle moins anecdotique qu’il n’y paraĂźt. Pendant des dĂ©cennies, certains parlementaires se sont fait un devoir d’interpeller rĂ©guliĂšrement le gouvernement sur la persistance incongrue dans notre ordre juridique d’un singulier dĂ©lit de blasphĂšme, qui sanctionnait en Alsace-Moselle celui qui aura causĂ© un scandale en blasphĂ©mant publiquement contre Dieu par des propos outrageants 1 ». Et jusqu’à son abrogation, par la loi du 27 janvier 2017, la rĂ©ponse fut invariablement la mĂȘme l’exĂ©cutif bottait en touche en faisant observer que cette infraction Ă©tait tombĂ©e en dĂ©suĂ©tude. Il est vrai que personne n’avait Ă©tĂ© poursuivi de ce chef depuis 1918. En ce cas, pourquoi avoir attendu si longtemps pour le supprimer ? RĂ©pondre Ă  cette question amĂšne Ă  mettre en lumiĂšre la propension de nos gouvernants Ă  rĂ©primer la parole publique perçue comme dĂ©rangeante. Ancienne, cette tendance s’est accrue au cours des derniĂšres annĂ©es. Depuis 1990, la France est ainsi l’un des rares États europĂ©ens Ă  rendre passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement les propos niant l’existence des crimes contre l’humanitĂ© commis par les puissances de l’Axe durant la seconde guerre mondiale, quand la grande majoritĂ© de nos voisins s’y refusent au nom de la libertĂ© d’expression. Cette incrimination est longtemps demeurĂ©e essentiellement symbolique, et les quelques personnes qui ont Ă©tĂ© poursuivies n’ont jamais Ă©tĂ© incarcĂ©rĂ©es. Mais en 2015 le pas a Ă©tĂ© franchi et, pour la premiĂšre fois depuis la LibĂ©ration, des personnes se retrouvent derriĂšre les barreaux en raison de propos qu’elles ont tenus. Comme souvent, cette Ă©volution s’est opĂ©rĂ©e Ă  la faveur du durcissement continu de la lĂ©gislation antiterroriste. La rĂ©pression du dĂ©lit d’apologie du terrorisme, instituĂ© en 1986, a Ă©tĂ© fortement alourdie par la loi du 13 novembre 2014. Incriminant le seul fait de prĂ©senter sous un jour favorable un acte terroriste ou ses auteurs, il est dĂ©sormais passible d’une sanction pouvant aller jusqu’à sept ans d’emprisonnement. Cette Ă©lĂ©vation des peines vise notamment Ă  permettre le recours Ă  la procĂ©dure rapide — pour ne pas dire expĂ©ditive — de la comparution immĂ©diate, laquelle autorise l’incarcĂ©ration immĂ©diate de la personne condamnĂ©e Ă  l’issue de l’audience 2. Dans un contexte marquĂ© par des attentats traumatisants Charlie Hebdo et le Bataclan en 2015, puis Nice en juillet 2016, 385 personnes se retrouvent condamnĂ©es Ă  des peines d’emprisonnement allant de quelques mois Ă  trois ans pour avoir affirmĂ© leur soutien ou mĂȘme leur sympathie envers des individus ou des groupes responsables de crimes qualifiĂ©s de terroristes 3. Nul ne prĂ©tend que de tels propos — pas plus que les Ă©lucubrations des prĂ©tendus historiens niant l’existence des crimes contre l’humanitĂ© — ne doivent pas ĂȘtre combattus. Mais, dans une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique, est-il vraiment lĂ©gitime que la parole qui dĂ©range expose son auteur Ă  une peine d’emprisonnement, et Ă  plus forte raison Ă  une peine d’emprisonnement identique, voire supĂ©rieure, Ă  celle qui sanctionne une escroquerie, des violences ou mĂȘme une agression sexuelle ? La question mĂ©rite d’ĂȘtre posĂ©e, surtout Ă  l’heure oĂč le Parlement vient d’étendre la logique de la comparution immĂ©diate aux auteurs d’apologie des crimes et dĂ©lits portant atteinte aux intĂ©rĂȘts fondamentaux de la nation, ainsi que de provocation Ă  la haine xĂ©nophobe. On mesure le potentiel rĂ©pressif d’une telle rĂ©forme, introduite par l’article 20 de la loi supposĂ©e conforter le respect des principes de la RĂ©publique » ce ne sont plus des dizaines, mais des milliers, voire des dizaines de milliers de personnes qui pourraient se retrouver devant les tribunaux — et potentiellement derriĂšre les barreaux — pour avoir tenu de tels propos. Cette Ă©volution est d’autant plus problĂ©matique que, tout comme la notion de terrorisme, la notion d’incitation Ă  la haine reste mallĂ©able Ă  l’heure oĂč certains veulent assimiler toute critique du gouvernement israĂ©lien Ă  de l’antisĂ©mitisme ou toute forme d’analyse de la criminalitĂ© terroriste Ă  de la complaisance Ă  son Ă©gard, qui peut se dire Ă  l’abri ? Une telle dĂ©rive surprendra peut-ĂȘtre ceux qui s’en tiennent au catĂ©chisme selon lequel la France serait le pays des droits de l’homme ». Les autres se souviendront que les institutions sociales et politiques de ce pays — dont son systĂšme rĂ©pressif — restent largement façonnĂ©es, aux cĂŽtĂ©s de la tradition libĂ©rale et rĂ©publicaine, par la tradition autoritaire que lui a lĂ©guĂ©e le bonapartisme 4. Une tradition qui ne goĂ»te guĂšre la libertĂ© d’expression, et en particulier les propos sĂ©ditieux profĂ©rĂ©s dans les lieux ou rĂ©unions publics », qui restent Ă  ce jour prohibĂ©s par la loi 5. Cela explique largement pourquoi son degrĂ© de protection, sans ĂȘtre insignifiant, reste sensiblement infĂ©rieur Ă  celui qu’on observe dans la plupart des sociĂ©tĂ©s occidentales. Une condition de la dĂ©mocratie » La France est en effet l’un des rares pays oĂč cette libertĂ© n’est pas expressĂ©ment consacrĂ©e par la Constitution, Ă  la diffĂ©rence non seulement des États anglo-saxons tels que les États-Unis ou le Canada, mais Ă©galement de la grande majoritĂ© des nations europĂ©ennes. En Suisse, la Loi fondamentale proclame non seulement la libertĂ© d’opinion et d’information, mais aussi la libertĂ© des mĂ©dias, la libertĂ© de l’art, la libertĂ© de la science et la libertĂ© des langues. De ce cĂŽtĂ©-ci des Alpes, il a fallu attendre la dĂ©cision du 16 juillet 1971 — par laquelle le Conseil constitutionnel a considĂ©rĂ© que les lois qui lui Ă©taient dĂ©fĂ©rĂ©es devaient ĂȘtre conformes Ă  la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen — pour que la libertĂ© d’expression acquiĂšre une valeur constitutionnelle. De fait, le juge constitutionnel est aujourd’hui le principal acteur de sa protection en France, ce qui le place rĂ©guliĂšrement en porte-Ă -faux avec le lĂ©gislateur. En 2017, il lui aura ainsi fallu censurer Ă  deux reprises le dĂ©lit de consultation habituelle de sites supposĂ©ment terroristes, que le Parlement s’était Ă©chinĂ© Ă  rĂ©tablir aprĂšs une premiĂšre dĂ©cision qui l’avait abrogĂ© en raison de la disproportion de l’atteinte Ă  la libertĂ© d’expression induite par cette infraction. Il a rappelĂ© au passage que cette libertĂ© Ă©tait d’autant plus prĂ©cieuse que son exercice est une condition de la dĂ©mocratie et l’une des garanties du respect des autres droits et libertĂ©s 6 ». En 2020, il a cette fois censurĂ© intĂ©gralement la loi visant Ă  lutter contre les contenus haineux sur Internet 7 ». Au prĂ©texte de prĂ©venir la diffusion de propos incitant Ă  la haine et Ă  la discrimination, ce texte imposait aux hĂ©bergeurs de sites Internet et de rĂ©seaux numĂ©riques une obligation de retrait, sous peine de sanctions pĂ©nales, de tout contenu signalĂ© comme haineux dans un dĂ©lai de vingt-quatre heures — dĂ©lai ramenĂ© Ă  une heure ! en cas de provocation Ă  des actes terroristes ou d’apologie de tels actes ainsi que de diffusion d’images pĂ©dopornographiques. Ce dispositif lĂ©gal, en ne prĂ©voyant aucun contrĂŽle d’un juge, aboutissait en rĂ©alitĂ© Ă  confĂ©rer Ă  des entreprises privĂ©es comme Facebook ou Google un pouvoir de censure. Eu Ă©gard au caractĂšre particuliĂšrement imprĂ©cis et extensif des notions de contenu haineux », et, plus encore, d’apologie du terrorisme, et au dĂ©lai extrĂȘmement bref prĂ©vu par la loi, les opĂ©rateurs auraient pu choisir de censurer tous les contenus qui leur Ă©taient signalĂ©s pour prĂ©venir toute mise en cause de leur responsabilitĂ© pĂ©nale. La conception de la libertĂ© d’expression portĂ©e par nos gouvernants apparaĂźt Ă©galement trĂšs en deçà des exigences de la Cour europĂ©enne des droits de l’homme. Selon une formule devenue canonique, celle-ci juge que cette libertĂ© vaut non seulement pour les informations ou idĂ©es accueillies avec faveur ou considĂ©rĂ©es comme inoffensives ou indiffĂ©rentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiĂštent l’État ou une fraction quelconque de la population. Ainsi le veulent le pluralisme, la tolĂ©rance et l’esprit d’ouverture sans lesquels il n’est pas de sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique 8 ». Si la Cour n’exclut Ă©videmment pas que la libertĂ© d’expression puisse ĂȘtre soumise Ă  des restrictions, elle est rĂ©guliĂšrement amenĂ©e Ă  condamner la France en raison de la disproportion de certaines atteintes, telles que les sanctions pĂ©nales Ă  l’encontre des militants appelant au boycott des produits en provenance d’IsraĂ«l 9. La conception française est aussi en dĂ©licatesse avec le droit de l’Union europĂ©enne. Si la directive du 15 mars 2017 invite les États membres Ă  incriminer la glorification des infractions terroristes, c’est Ă  la condition que celle-ci s’assimile Ă  une provocation crĂ©ant le risque qu’une ou plusieurs de ces infractions puissent ĂȘtre commises 10 ». Or cette condition n’est pas requise en droit français, la Cour de cassation considĂ©rant le dĂ©lit caractĂ©risĂ© mĂȘme en l’absence de toute incitation 11. Effets contre-productifs de la rĂ©pression Veiller Ă  ce que les limites apportĂ©es Ă  la libertĂ© d’expression demeurent strictement nĂ©cessaires et proportionnĂ©es ne constitue pas seulement une exigence dĂ©mocratique de premiĂšre importance. Il s’agit aussi d’éviter qu’une rĂ©pression excessive ne vienne renforcer les discours et comportements qu’elle prĂ©tend combattre. Outre la tribune offerte aux auteurs de propos xĂ©nophobes ou nĂ©gationnistes, la surpĂ©nalisation de la parole publique et l’effet de censure qu’elle produit peuvent paradoxalement contribuer Ă  renforcer l’adhĂ©sion au discours prohibĂ©, soudain parĂ© des sĂ©ductions de l’interdit, en particulier chez les plus jeunes. Plus prĂ©occupant encore elle risque de favoriser la radicalisation » des propos et des actes des personnes censurĂ©es, puisqu’il ne s’agit plus de convaincre par la discussion ou de faire Ă©merger la vĂ©ritĂ©, mais de rĂ©duire au silence son adversaire au terme d’un banal et brutal rapport de forces. Qui peut croire que le risque de passage Ă  l’acte des individus qui ont Ă©tĂ© incarcĂ©rĂ©s — parfois durant plusieurs annĂ©es — pour avoir simplement fait l’apologie d’un crime terroriste n’est pas plus Ă©levĂ© aprĂšs leur sĂ©jour en prison ? Loin de favoriser le libre dĂ©bat d’idĂ©es dont notre Ă©poque a cruellement besoin, l’approche punitive contribue Ă  tendre davantage les Ă©changes. Elle alimente un cercle vicieux oĂč la pĂ©nalisation de la parole publique nourrit la radicalisation du discours, qui, bientĂŽt, sert de prĂ©texte Ă  une nouvelle aggravation de la rĂ©pression. Pour lutter contre la multiplication des propos injurieux, xĂ©nophobes ou haineux dans l’espace public, d’autres voies mĂ©ritent d’ĂȘtre explorĂ©es. En donnant enfin Ă  la justice les moyens de fonctionner, il serait possible de dĂ©velopper des procĂ©dures civiles spĂ©cifiques pour apporter une rĂ©ponse rapide et effective Ă  une campagne de diffamation, de provocation Ă  la haine ou d’incitation Ă  la violence. Point besoin d’en appeler Ă  une rĂ©pression pĂ©nale dĂ©mesurĂ©e pour faire cesser de tels abus il suffit de permettre au particulier concernĂ© ou — dans certaines hypothĂšses — au ministĂšre public d’obtenir rapidement d’un juge la suspension d’une publication, un droit de rĂ©ponse ou encore la condamnation de l’auteur d’une diffamation au versement d’une provision Ă  valoir sur une Ă©ventuelle obligation de rĂ©parer le prĂ©judice causĂ©. Sans oublier que la dĂ©gradation du dĂ©bat public procĂšde plus largement de la crise dĂ©mocratique que traversent nos sociĂ©tĂ©s. On ne saurait y remĂ©dier en restreignant toujours plus la libertĂ© d’expression. 1 Article 166 du code pĂ©nal d’Alsace-Moselle.2 Article 397-4 du code de procĂ©dure pĂ©nale.4 Cf. Sortir de l’imposture sĂ©curitaire, La Dispute, Paris, 2016.5 Article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la libertĂ© de la presse.6 DĂ©cision n° 2017-682 QPC, Conseil constitutionnel, Paris, 15 dĂ©cembre 2017.7 DĂ©cision n° 2020-801 DC, Conseil constitutionnel, 18 juin 2020.8 Affaire Handyside c. Royaume-Uni, requĂȘte n° 5493/72, alinĂ©a 49, Cour europĂ©enne des droits de l’homme, Strasbourg, 7 dĂ©cembre 1976.9 Affaire Baldassi et autres c. France, requĂȘte n° 15271/16, Cour europĂ©enne des droits de l’homme, 11 juin 2020.10 Article 5 de la directive n° 2017/541 du Parlement europĂ©en et du Conseil de l’Union europĂ©enne, Bruxelles, 15 mars 2017.11 Cour de cassation, chambre criminelle, pourvoi n° 25 avril 2017. Avant le meeting de la France Insoumise Ă  Amiens avec Manon Aubry, tĂȘte de liste aux europĂ©ennes, MĂ©lenchon a rendu visite aux anciens salariĂ©s. POLTIQUE - À Amiens, Jean-Luc MĂ©lenchon est allĂ© rencontrer les anciens salariĂ©s de Whirlpool et Prima, en marge du meeting La France Insoumise LFI ce mercredi 10 avril en dĂ©but de soirĂ©e. Lors d’une discussion en prĂ©sence de Manon Aubry et François Ruffin, le chef des Insoumis a exhortĂ© les ex-employĂ©s de l’usine Ă  “aller chercher Macron chez lui”. “Vous avez toutes les raisons de pas ĂȘtre content du tout, du tout, a affirmĂ© Jean-Luc MĂ©lenchon comme vous pouvez le voir dans la vidĂ©o en tĂȘte d’article. Le PrĂ©sident est venu ici, il vous a dit qu’il s’occupait de vous, a-t-il tempĂȘtĂ©. Vous avez le droit de sonner Ă  sa porte - gentil, hein, vous cassez rien... On a bien le droit de sonner Ă  sa porte.” Il fait rĂ©fĂ©rence Ă  la fameuse sĂ©quence oĂč, en pleine affaire Benalla en juillet dernier, le prĂ©sident avait invitĂ© les mĂ©contents Ă  “venir le chercher”. “S’ils cherchent un responsable, il est devant vous, avait-il alors dĂ©clarĂ©. Le seul responsable, c’est moi et moi seul. Qu’ils viennent me chercher. Je rĂ©ponds au peuple français.” Une phrase qui avait Ă©tĂ© alors trĂšs reprise et dĂ©tournĂ©e. Et un grand classique des manifestations des gilets jaunes, dont l’un des slogans prĂ©fĂ©rĂ©s s’adresse au chef de l’État “Emmanuel Macron, ĂŽ tĂȘte de con, on vient te chercher chez toi.” Jean-Luc MĂ©lenchon n’a donc pas choisi cette expression, qu’il a rĂ©pĂ©tĂ©e Ă  plusieurs reprises, par hasard. Car Whirlpool est un symbole de la dĂ©sindustrialisation en France l’usine de sĂšche-linges d’Amiens, qui employait 246 salariĂ©s, a fermĂ© en mai 2018 et sa production a Ă©tĂ© dĂ©localisĂ©e Ă  Lodz en Pologne. La lutte des salariĂ©s, alors en grĂšve, s’était invitĂ©e dans la campagne prĂ©sidentielle 2017 avec une passe d’armes sur place entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen durant l’entre-deux-tours. La fin de l’histoire a donnĂ© des arguments Ă  MĂ©lenchon, qui n’a pas manquĂ© d’en imputer la responsabilitĂ© au gouvernement et Ă  l’Union europĂ©enne “C’était dĂ©libĂ©rĂ©, ils n’ont pas juste laissĂ© faire, ils ont tout organisĂ©!” Manon Aubry, tĂȘte de liste LFI aux Ă©lections europĂ©ennes, Ă©tait mercredi soir en meeting Ă  MĂ©gacitĂ©, avec François Ruffin et Jean-Luc MĂ©lenchon. Le Monde Afrique Politique Le prĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed soumettra Ă  un rĂ©fĂ©rendum, le 25 juillet, une Loi fondamentale qui devrait rompre avec l’expĂ©rience parlementaire post-rĂ©volution de 2011. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour ne rien manquer de l’actualitĂ© africaine, inscrivez-vous Ă  la newsletter du Monde Afrique » depuis ce lien. Chaque samedi, Ă  6 heures, retrouvez une semaine d’actualitĂ© et de dĂ©bats traitĂ©e par la rĂ©daction du Monde Afrique ». Des pouvoirs concentrĂ©s autour du chef de l’Etat, une montĂ©e en puissance des rĂ©gions et une reformulation des rapports entre l’islam et l’Etat la Tunisie s’apprĂȘte Ă  vivre un bouleversement de son architecture institutionnelle. Fin juin, le prĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed devrait en effet rendre public le projet de nouvelle Constitution qu’il entend soumettre Ă  rĂ©fĂ©rendum le 25 juillet, premier anniversaire de son coup de force qui l’a vu instaurer unilatĂ©ralement un rĂ©gime d’exception. La philosophie du texte, marquĂ©e par une forte prĂ©sidentialisation, est dĂ©noncĂ©e comme potentiellement autocratique par l’opposition. Elle inspirait dĂ©jĂ  le dĂ©mantĂšlement mĂ©thodique des institutions issues de la Constitution de 2014 auquel s’est livrĂ© M. SaĂŻed depuis un an. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s En Tunisie, la reprise Ă©conomique se fait attendre Selon les informations fournies au Monde par le constitutionnaliste Sadok BelaĂŻd, nommĂ© par le chef de l’Etat Ă  la tĂȘte de la commission consultative chargĂ©e de rĂ©diger la nouvelle Loi fondamentale, la sĂ©quence qui s’ouvre s’inscrit clairement Ă  rebours de l’inspiration parlementaire qui avait caractĂ©risĂ© la transition post-rĂ©volution de 2011. M. BelaĂŻd, ancien doyen de la facultĂ© des sciences juridiques de Tunis dans les annĂ©es 1970, a remis, lundi 20 juin, son projet au prĂ©sident, dont on ignore Ă  ce stade s’il l’entĂ©rinera dans son intĂ©gralitĂ©. Selon toute vraisemblance, les deux hommes partagent une certaine proximitĂ© sur les nouvelles voies Ă  explorer. Le modĂšle dĂ©fendu par Sadok BelaĂŻd au sein de cette instance de dialogue Ă  la reprĂ©sentation limitĂ©e – les doyens des facultĂ©s de droit sollicitĂ©s ont refusĂ© d’y siĂ©ger – prĂ©voit la quasi-subordination du gouvernement Ă  l’autoritĂ© du chef de l’Etat, l’encadrement strict des prĂ©rogatives du Parlement et, grande nouveautĂ©, la crĂ©ation d’assemblĂ©es rĂ©gionales Ă©lues au suffrage direct et vouĂ©es au dĂ©veloppement Ă©conomique local. Il doit y avoir un seul chef » Sadok BelaĂŻd ne fait pas mystĂšre de son ambition de repenser la thĂ©orie de la sĂ©paration des pouvoirs de Montesquieu, relue Ă  la lumiĂšre des impĂ©ratifs Ă©conomiques. L’idĂ©e de Montesquieu, explique-t-il, est d’arrĂȘter le pouvoir par le pouvoir. Il n’est pas allĂ© plus loin. Il n’a Ă©voquĂ© ni les aspects sociaux ni les aspects Ă©conomiques. Mais, pour nous, il n’y a pas seulement la lutte contre les abus. Il y a aussi la nĂ©cessitĂ© de sortir le pays de la misĂšre, de lui donner de l’espoir en lui proposant un plan de dĂ©veloppement. Le problĂšme que nous avons Ă  rĂ©soudre est en premier lieu Ă©conomique et social, et non pas politique. » Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. 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[Djadja] Faut du soleil et des vacances J'pense trop, j'fume toute la cons', j'sais c'est quoi la cause Faut du soleil et des vacances J'pense trop, j'sais c'est quoi la cause Il m'faut du soleil et des vacances C'est dur de suivre la cadence J'me trouve Ă©patant quand j'me relĂšve comme un battant Et j'tombe, j'reprends les mĂȘmes chemins, c'est qu'j'ai pas compris la leçon C'est qu'j'ai pas compris la leçon Les mĂȘmes chemins, c'est qu'j'ai pas compris la leçon [Djadja] En vrai j'suis pas bon qu'Ă  ça Mais y a qu'l'argent dans les pensĂ©es J'ai trop les mains sales J'sais plus sur quel pied danser J'suis pas bon qu'Ă  ça Mais y a qu'l'argent dans les pensĂ©es J'ai trop les mains sales J'sais plus sur quel pied danser En vrai j'suis pas bon qu'Ă  ça Mais y a qu'l'argent dans les pensĂ©es J'suis pas bon qu'Ă  ça J'sais plus sur quel pied danser J'suis pas bon qu'Ă  ça Mais y a qu'l'argent dans les pensĂ©es J'ai trop les mains sales J'sais plus sur quel pied danser [Dinaz] On n'est pas chanceux, on a charbonnĂ© l'ancien L'ancien, l'ancien En vrai l'essentiel, c'est jamais d'finir en chien Et dans l'cerveau ça va vite, donc sous vodka j'imagine J'rĂ©flĂ©chis, j'fais l'tour d'la ville, y a des faits, des traĂźtres Ă  vie [Dinaz] J'suis bien chez moi mais des fois j'ai envie d'partir Y a des pensĂ©es qu'j'garde pour moi, y a des choses que j'peux pas dire [Djadja] En vrai j'suis pas bon qu'Ă  ça Mais y a qu'l'argent dans les pensĂ©es J'ai trop les mains sales J'sais plus sur quel pied danser J'suis pas bon qu'Ă  ça Mais y a qu'l'argent dans les pensĂ©es J'ai trop les mains sales J'sais plus sur quel pied danser En vrai j'suis pas bon qu'Ă  ça Mais y a qu'l'argent dans les pensĂ©es J'suis pas bon qu'Ă  ça J'sais plus sur quel pied danser J'suis pas bon qu'Ă  ça Mais y a qu'l'argent dans les pensĂ©es J'ai trop les mains sales J'sais plus sur quel pied danser [ Djadja] J'sais plus sur quel pied danser Dans les pensĂ©es Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM Paroles de la chanson Laisse Aller par Grand Palladium Laisse aller le temps, les heures perdues Le jour devant se prĂ©sente nu Le temps qu’il nous reste Ă  voir nos yeux briller Laisse les murs tomber autour de toi Tes fantĂŽmes ne reviendront pas Un trait sur ta route que le vent eïŹ€ace Il ne restera rien de nous Maintenant laisse aller Plus rien n’a d’importance tu sais Maintenant laisse aller Laisse venir tes muses, elles porteront Tes cris d’amours Ă  l’horizon Il est des douleurs qu’il vaut mieux hurler Laisse finir le disque, le son tourner Une danse finie mais rien n’est terminĂ© On vit d’aventure que si on laisse aller Il ne restera rien de nous Maintenant laisse aller Plus rien n’a d’importance tu sais Maintenant laisse aller Laisse les murs tomber, tout commence Laisse les s’en-aller, tout commence Laisse venir le vent, tout commence Laisse gagner le temps, tout commence

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