4 Du presque sur-mesure. La chirurgie peut être totale – elle concerne les trois compartiments du genou – ou partielle, avec la pose d’une prothèse dite "unicompartimentaire". Cette Ils’agit d’une intervention chirurgicale qui consiste à remplacer les surfaces articulaires usées de votre genou avec un implant artificiel. La surface fémorale est remplacée par du métal (un alliage avec prédominance de Chrome et de Cobalt). La partie tibiale et de la rotule est remplacée par un type de plastique : le polyéthylène. Ilfaut savoir que lorsqu'on marche, l' articulation du genou supporte 4 à 5 fois le poids du corps. Lorsqu'on se met à courir, cela peut grimper jusqu'à 10 à 14 fois. Ajoutez-y le nombre plus important de larthroscopie du genou (ligamentoplasties, sutures méniscales, instabilité rotulienne) la chirurgie percutanée de l’avant pied (hallux valgus) Avec une collaboration étroite avec les kinésithérapeutes, et en respectant les consignes de reprise des activités, les patients vont progressivement retrouver une bonne fonction articulaire et retourner à leurs activités Lacourse est la préoccupation la plus courante que nous entendons de la part de nos athlètes qui ont besoin d’une prothèse totale du genou. Les données montrent que, que vous couriez un mile ou que vous marchiez un deplus, Comment retrouver la flexion du genou ? Récupération de la flexion du genou. Assis, dos droit, le pied sur un ballon. Faites rouler le ballon pour fléchir le genou. En position de flexion maximale du genou, basculez le talon vers le sol. Tenez 20 secondes, répétez 5 fois. Quand Peut-on conduire après prothèse du genou ? . Le club de randonnée, outil de lien social ? L’intérêt de l’activité physique sur la santé a fait l’objet, depuis longtemps déjà, de nombreuses études et publications maintes fois confortées. Ses effets bénéfiques sont largement démontrés tant en prévention primaire1 qu’en prévention tertiaire pour les personnes atteintes de maladies chroniques, diabète, maladies cardio-respiratoires, rhumatismales, etc.2. Un peu moins connu et documenté est l’intérêt de la pratique en club sur le lien social. Par le docteur Lise Grangeon, membre de la commission médicale de la FFRandonnée Un engagement des pouvoirs publics Le code du sport dans son article L 100-1, en vigueur depuis le 4 mars 2022, affirme que la pratique des activités physiques et sportives fait partie intégrante de l’éducation et de la culture », qu’elle contribue à l’intégration sociale, à la solidarité intergénérationnelle et à l’apprentissage de la citoyenneté et de la vie démocratique » en favorisant un égal accès aux activités physiques et sportives, sans discrimination fondée sur le sexe, l’identité de genre, l’orientation sexuelle, l’âge, le handicap, l’appartenance, vraie ou supposée, à une nation ou à une ethnie, la religion, la langue, la condition sociale, les opinions politiques ou philosophiques ou tout autre statut ». En 2019, un Pôle Ressources National Sport-Innovations a été créé au CREPS des Pays de la Loire situé à Nantes. Il répond aux enjeux sociaux de développement de la pratique pour tous et d’adaptation à de nouveaux contextes sociétaux ». Une plate-forme permet de partager les projets d’inclusion sociale par le sport » et d’accompagner les structures engagées dans le processus. L’accès aux sports et aux loisirs est un objectif spécifique du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale du 21 janvier 2013. Sont concernés à la fois les services de l’État, les collectivités territoriales, les associations, les partenaires sociaux, les chercheurs et les experts ainsi que les personnes en situation de pauvreté elles-mêmes ». Dans ce dispositif, quelle peut être la juste place d’un club de randonnée ? Le rôle social du club de randonnée Le club de randonnée comme les autres clubs fait partie du réseau affinitaire des relations sociales d’une personne des individus qui ne se connaissent pas forcément, issus de divers milieux se retrouvent pour pratiquer une activité en commun randonnée, marche nordique, marche aquatique. C’est un lieu de socialisation L’individu rencontre un groupe qui va, de façon explicite ou implicite, lui imposer des règles heure de départ, consignes de sécurité, comportement amical… et lui proposer un certain nombre de valeurs goût de l’effort, respect de l’environnement, entraide…. Si la personne les partage, elle s’intègre au groupe, sinon elle est rejetée ou elle s’en va d’elle-même. Partageant ces mêmes codes, tous les membres du groupe vont avoir un sentiment d’appartenance qui peut être affiché par des insignes par exemple, un T-shirt à l’enseigne de l’association. À l’intérieur du club, chacun se sent accepté et reconnu, ce qui le rassure et renforce l’estime de soi. C’est un lieu d’échanges A travers l’activité se nouent des liens affectifs avec l’animateur ou l’animatrice ainsi qu’avec les autres participants, liens qui s’approfondissent au fur et à mesure de la participation. Au travers des expériences vécues en commun, il se développe au sein du groupe une écoute, une solidarité, un respect mutuel. Les traditions, du repas en commun au voyage exceptionnel, renforcent encore les liens interpersonnels. Chaque personne trouve dans ce collectif une identité et un statut. C’est un lieu de plaisir Les endorphines, hormones sécrétées lors de la pratique sportive, déclenchent un bien-être tel qu’on les a qualifiées d’ hormones du bonheur ». Mais de plus, toutes les activités de marche se pratiquent en pleine nature, ce qui procure une détente, des sensations et des émotions esthétiques favorables au bien-être. Cette dimension a été démontrée par des études étrangères, notamment anglo-saxonnes3 et développée dans un essai de Michel Le Van Quyen, chercheur à l’INSERM4. C’est un lieu d’apprentissage Ce peut être un apprentissage technique de la marche nordique, de la marche aquatique, de l’itinérance que la personne n’a jamais testée. Ce peut être aussi l’occasion, grâce à la compétence et à la présence sécurisante de l’ d’aller dans des lieux où elle n’oserait pas aller toute seule. La pratique en club permet d’élargir son horizon, d’approfondir et d’organiser des connaissances déjà en partie acquises sur l’équipement, sur le fonctionnement de son corps, l’hydratation, l’alimentation, la sécurité. Ce peut être également l’occasion de mieux observer et de mieux connaître le milieu où l’on pratique ou bien les milieux que l’on traverse. C’est un lieu de progrès La pratique régulière d’une activité physique apporte de l’aisance, la séance devient plus facile. Les efforts sont moins grands, les performances » augmentent, les distances s’allongent. L’ sollicite des compétences insoupçonnées. Grâce à ses réussites, le pratiquant se connaît mieux, améliore la perception qu’il a de sa condition physique et l’image de soi. C’est un lieu de responsabilité La personne peut participer à la vie du club quelle que soit son orientation philosophique, politique ou religieuse. Si elle le désire, elle peut trouver au sein du groupe l’occasion d’être utile en soulageant les tâches de l’ ou prendre des responsabilités administratives ou d’animation au sein de l’association. Il est acquis maintenant que la pratique de l’activité physique en groupe a des effets plus importants sur la santé mentale que l’activité physique individuelle 5. Les séances organisées par les sont plus structurées. La compétence de l’ permet d’en varier le contenu au fil de l’année sportive en les rendant plus intenses ou plus ludiques en privilégiant l’acquisition technique ou la condition physique ou encore le ressenti personnel. La marche est l’activité physique de base de l’être humain, c’est aussi l’activité sportive la plus populaire et la plus pratiquée par les Français. Elle ne nécessite ni apprentissage, ni investissement onéreux, peut se pratiquer en tous lieux et en toutes saisons. C’est une activité à part entière ou bien ce peut être un tremplin vers des marches plus spécialisées marche nordique, marche aquatique ou vers d’autres sports. Elle contribue au bien-être de l’individu, elle diminue l’anxiété, le stress, la dépression, régule les émotions, élimine les pensées négatives, améliore l’estime de soi. Les activités Santé de la Fédération Française de Randonnée permettent d’accueillir des personnes aux capacités physiques diminuées. La personne vieillissante qui ne peut plus faire de grandes distances, celle qui habituée au canapé veut se remettre à l’activité physique, la personne cardiaque à qui son médecin a conseillé le sport, toutes trouveront un accueil convivial et un encadrement spécifiquement formé dans les clubs labellisés Santé. Ce label est accordé par la Fédération Française de Randonnée depuis 2010 pour la randonnée et depuis 2021 pour la marche nordique et le longe-côte/marche aquatique aux associations qui répondent à un cahier des charges précis. L’offre est nécessaire mais pas suffisante Un certain nombre de personnes font la démarche de rechercher une association qui corresponde à leurs goûts, leurs aspirations, leurs valeurs. Le club doit alors être présent et se faire connaître. C’est dire l’importance des canaux habituels d’information affiches, presse, site Internet, inscription sur différentes plates-formes. L’organisation de journées découverte grand public fortement médiatisées où chacun pourra venir se tester est tout à fait pertinente. Les personnes qui sont dans une période fragile après un deuil, un divorce, un déménagement ou à l’âge de la retraite sont particulièrement réceptives. Ces journées peuvent viser un quartier, un village ou un public spécifique, par exemple les personnes âgées dans le cadre de la Semaine Bleue. Il en va tout autrement des personnes isolées socialement. La personne isolée a souvent de mauvaises conditions économiques et a peu de contacts avec les lieux de socialisation, ce qui renforce le phénomène d’isolement dans un cercle vicieux délétère. Se sentant exclue, inutile, vulnérable, abandonnée, elle éprouve de la défiance envers autrui et envers les institutions 6, le recours aux soins est plus tardif, voire refusé. La perte de confiance est aggravée par des événements extérieurs inopinés attentats, crises diverses, violences qu’elle a plus de mal à maîtriser que les personnes bien insérées socialement. Dans ce cas, l’offre associative n’atteint pas les personnes concernées. Le handicap et la maladie chronique constituent un facteur d’isolement social qui se potentialise avec la précarité économique accompagnant souvent cette situation. Les personnes atteintes de maladies chroniques stabilisées trouvent leur place dans les clubs labellisés Santé. C’est plus difficile pour les personnes handicapées physiques qui se heurtent à des questions d’infrastructures et de déplacement. Un travail en réseau indispensable Pour remplir son rôle social et toucher les personnes les plus isolées, le club se doit d’être au plus près de leur lieu de vie le quartier, l’établissement de santé… et s’inscrire dans une démarche globale déjà existante, initiée par les mairies, les CCAS, les CLIC, les Contrats locaux de santé, les missions locales, les écoles, etc, en fonction du public visé. Parfois, une médiation individuelle est indispensable et peut se faire grâce aux structures locales qui interviennent auprès des personnes aides à domicile, DAPAP, GEM qui repose sur la pair-aidance, structures privées La Poste et son action veiller sur mes parents » par exemple. Afin d’accueillir les personnes handicapées, la Fédération Française de Randonnée a établi un partenariat avec les fédérations Handisport et Sport Adapté pour apporter une compétence aux clubs volontaires grâce à des conseils, du prêt de matériel adapté, des actions communes. ✱ Conclusion La cohésion sociale concerne la société tout entière, le citoyen dans le repérage des personnes isolées et l’aide individuelle, les pouvoirs publics dans l’action sur les déterminants de santé qui favorisent cet isolement l’amélioration du cadre de vie, des conditions de logement, du cadre urbain, des conditions de travail, des déplacements et tout le mouvement associatif qui maille le territoire. Le club de randonnée offre un lieu de socialisation et d’épanouissement à toute personne intéressée par l’activité. Mais pour toucher les personnes les plus vulnérables et les plus isolées, il se doit de s’inscrire dans un réseau de proximité. Sigles utilisés CCAS Centre communal d’action socialeCLIC Centre local d’information et de coordinationCREPS Centre de ressources, d’expertise et de performance sportiveDAPAP Dispositif d’accompagnement vers la pratique d’activité physiqueGEM Groupe d’entraide mutuelleINSERM Institut national de la santé et de la recherche médicaleMASSP Mission analyse stratégique, synthèses et prospective Bibliographie Enquête INSERM 2007 Activité physique Contextes et effets sur la santéEnquête INSERM 2019 Activité physique Prévention et traitement des maladies chroniquesThe Journal of Positive Psychology volume 12 – 2017 – issue 6Cerveau et nature. Pourquoi nous avons besoin de la beauté du monde – Flammarion 2022Santé mentale au Québec vol. 42 numéro 1 Bienfaits psychologiques de l’activité physique pour la santé mentale optimaleNotes d’analyse et de synthèse de la MASSP n°35 septembre 2017 de la Direction générale de la cohésion sociale C’est l’histoire de mon expérience incroyablement positive et qui a changé ma vie avec une prothèse totale du genou. En tant que tel, cet article est assorti d’un gros avertissement il ne remplace pas un avis médical. Son intention est uniquement de montrer ce qui est possible avec un bon chirurgien, une bonne rééducation et beaucoup de motivation. Ce que j’espère partager avec d’autres personnes confrontées à un choix similaire est le suivant Prenez courage. Je pensais que ma vie active en montagne était terminée, tout comme vous le pensez peut-être en ce moment. Le mien est une donnée unique, mais il montre que courir à nouveau après une opération de remplacement du genou est possible. J’espère que cela inspirera d’autres personnes qui se trouvent dans la même position que moi à agir. Mon petit drameL’ampouleS’engager dans la chirurgie de remplacement du genou PrehabMon rétablissement Courir à nouveau après une prothèse du genouLes deux premières semainesLes quelques mois suivantsLe verdictMy Takeaway Mon petit drame Comme je l’ai mentionné ici, je suis d’un certain âge où les parties du corps commencent à s’user et à se casser. Après une blessure majeure au genou droit en 1978, j’ai subi sept opérations du genou à la célèbre clinique Steadman de Vail, au Colorado, au cours des quelque 30 années qui ont suivi. Chacune d’entre elles n’était qu’un simple pansement qui me permettait à peine de continuer à grimper, à dépecer et, dans une moindre mesure, à courir. Chaque opération m’a fait gagner moins de temps et moins d’amélioration fonctionnelle. Finalement, lorsque ce genou était os contre os et que le cartilage articulaire avait pratiquement disparu, le Dr Steadman m’a dit qu’il ne pouvait plus rien faire pour moi. Il ne faisait pas de remplacement de genou. Les choses sont devenues vraiment désespérées pendant quelques années lorsque je ne pouvais plus skier ou grimper. Le simple fait de monter et descendre des plates-formes d’assurage au crag sportif local était atroce. Et courir ? Seulement dans mes souvenirs. À 60 ans, je devais descendre ces foutus escaliers de côté, une marche à la fois. Je suis tombé dans un désespoir assez profond. J’aidais Steve à s’entraîner et j’entraînais également des coureurs de ski de haut niveau, mais mon propre niveau d’activité a chuté d’un cran. Si je faisais quelque chose de très vigoureux, je devais passer une journée sur le canapé à mettre de la glace sur mon genou pour faire baisser le gonflement et pouvoir le plier. Vous obtenez probablement le tableau complet et sinistre. Scott Johnston a l’air assez dépenaillé au camp de base de Kahiltna, en mai 1978, attendant un vol de départ de Jim Sharpe après avoir rampé pendant deux jours. Il porte l’un des premiers pulls polaires Patagonia, très élégant. Galen Rowell Photo. L’ampoule Remplacement du genou ? !? Je ne pouvais pas y aller dans mon esprit et encore moins faire une enquête sérieuse ; j’avais entendu la sagesse admise que vous ne courriez plus jamais avec un genou artificiel. Cela semblait si définitif que je continuais à garder l’espoir d’un remède miracle de Steadman. Puis, en 2012, je suis tombé sur un blog de Dick Beardsley, un ancien marathonien de 208, surtout connu pour sa victoire ex aequo au marathon de Londres en 1981 et son Duel au soleil au marathon de Boston en 1983 avec Alberto Salazar, au cours duquel ils ont failli être ex aequo pour la victoire et ont tous deux fini dans une unité de soins intensifs pendant plusieurs jours. Ce type savait donc souffrir et adorait courir. À mon grand étonnement, il courait encore des marathons à 60 ans, avec deux genoux artificiels. Et il courait sur la route, ce qui est bien plus punitif que la lente course sur sentier à laquelle j’espérais revenir. Ces 10 minutes que j’ai passées à lire son expérience m’ont fait changer d’avis. L’étape suivante consistait à trouver un chirurgien qui ne me jetterait pas hors du bureau quand je disais que je voulais courir. Je voulais aussi demander à certaines de mes connaissances kinésithérapeutes qui elles me recommanderaient. Après tout, les physiothérapeutes voient les résultats du travail du chirurgien. Qui de mieux pour évaluer les résultats ? S’engager dans la chirurgie de remplacement du genou Prehab J’ai choisi mon chirurgien sur la base d’une recommandation du PT, et en le rencontrant, j’ai immédiatement senti qu’il avait compris. Lorsque je lui ai expliqué ma vie hyperactive antérieure et que je lui ai dit que je voulais retrouver cette vie – y compris la course – il m’a assuré que j’en serais capable. Ses mots exacts Ce genou a une durée de vie de 30 ans. Si vous l’usez dans 10 ans, nous le remplacerons ». Avec une date fixée, je me suis mis au travail sur la préhab ». C’est un processus avec lequel j’étais déjà intimement familier en raison de mes multiples chirurgies. Il s’agit de devenir fort, surtout dans la jambe blessée, avant la chirurgie. Je veux dire aussi fort que possible soulever des poids lourds, des squats, des deadlifts, des trucs à une jambe. Oui, c’est vraiment douloureux et cela endommage encore plus le genou, mais vous êtes sur le point de le faire remplacer, alors laissez tomber l’Advil et rendez-vous au gymnase. J’ai eu d’excellentes et relativement courtes récupérations de toutes mes opérations du genou. Ces récupérations ont étonné mes PT, mais dans chaque cas, je suis convaincu que passer sous le couteau après une préhab de force lourde m’a donné une avance significative sur la récupération post-chirurgie. Avant et après le remplacement total du genou. Sur la photo de gauche, une articulation du genou est clairement dégradée en os sur os. Sur la photo de droite, de l’acier clair et brillant tient les nouvelles articulations. Mon rétablissement Courir à nouveau après une prothèse du genou Les deux premières semaines La chirurgie de remplacement du genou est un traumatisme majeur pour votre corps. Vous pouvez être inconscient mais l’insulte invasive aura un impact profond sur votre corps et votre subconscient et ne peut être ignorée. Le repos est essentiel au processus de guérison, pour permettre à vos tissus de surmonter le stress du traumatisme. En raison de la perte de sang, vous vous sentez assez faible et vous vous fatiguez facilement pendant une semaine ou deux après l’opération. Vous êtes sous analgésiques pendant un certain temps avec tous leurs effets secondaires désagréables ; je me suis sevré dès que possible. Les quelques mois suivants Après ces deux premières semaines, j’ai commencé à faire du vélo et de courtes randonnées 1 mile. Au début, j’étais assez méfiant à l’idée d’abuser de mon nouveau genou et j’ai été lent à ajouter beaucoup d’impact, mais ma confiance a augmenté au cours des mois suivants. Au bout de trois mois, je faisais des courses de sentier en montée facile où je poussais mon vélo et redescendais ensuite. C’est une technique que j’avais perfectionnée avant mon opération, lorsque mon genou était trop abîmé pour même marcher en descente. Quelques mois plus tard, j’ai laissé le vélo à la maison et j’ai couru pour monter et redescendre à pied. Peu après, j’ai commencé à insérer des courses faciles de 100 à 200 mètres des joggings, en fait sur le plat lorsque l’occasion se présentait pendant mes courses/randonnées sur sentier. Au bout d’un an, j’ai commencé à développer suffisamment de force pour faire du jogging sur de courtes sections de descente. Pendant chaque phase d’augmentation de la charge, j’étais très attentif à la façon dont mon genou réagissait. À mon grand étonnement, les seuls problèmes que je pouvais ressentir étaient liés à une faiblesse musculaire dans cette jambe. Je l’avais favorisée pendant si longtemps que j’ai dû développer la stabilité de la jambe unique qui est nécessaire pour courir à nouveau. Pendant toute cette montée en puissance de l’activité, j’étais engagé dans un programme de musculation en salle de gym axé sur la force et la stabilité de la jambe unique. J’ai constaté que la randonnée et la course en montée et en descente produisaient leur propre effet d’entraînement de la force, de sorte qu’elles avaient un impact sur mon travail de force en salle et vice versa. Il était étonnamment facile pour moi de surpasser ce travail de force et de devoir prendre du repos. Le verdict À 65 ans et presque cinq ans après mon remplacement total du genou, je fais encore des gains. Je cours environ 30 milles par semaine sur des sentiers du printemps à l’automne. En hiver, je peux faire du ski de fond et de l’arrière-pays à ma guise. Mon escalade est loin d’avoir atteint son niveau antérieur, mais je mets cela sur le compte de l’âge, du temps limité et d’une moindre tolérance au risque l’âge encore, et non sur celui de mon genou. Mes jambes se fatiguent encore plus, plus facilement, que dans mon souvenir. Cela pourrait être l’âge ou le truc du genou. Mais je suis beaucoup plus en forme et actif que je l’étais il y a même un an et je peux voir beaucoup d’avantages encore. Plus je suis en forme et plus je suis fort, plus je deviens capable, ce qui me permet de pousser plus fort et de voir un plus grand effet d’entraînement. J’ai rendu visite à mon chirurgien il y a quelques mois juste pour voir comment mon genou tenait le coup. La comparaison des radiographies prises lors de ce rendez-vous avec les radiographies prises peu après mon opération a montré un espacement articulaire identique. Il a déclaré que l’articulation semblait neuve et, après un examen complet du genou, il n’a perçu aucune usure. En plus de cela, j’ai environ 120 degrés de flexion dans ce genou, ce qui ne cesse de s’améliorer, me permettant maintenant de m’accroupir complètement. Il semble que sa déclaration selon laquelle il s’agit d’un genou de 30 ans se vérifie, même pour mon niveau d’activité très élevé. My Takeaway Ma conclusion de toute cette expérience est que j’aurais dû faire cette procédure trois à cinq ans plus tôt. Être plus jeune augmente la probabilité d’un bon résultat. En le faisant plus jeune, vous prolongerez vos années actives, ce qui vous permettra de profiter des choses que vous aimez faire pendant que vous pouvez encore les faire. Bien sûr, il y aura une période difficile de quelques mois, mais vous êtes probablement déjà dans une période assez difficile. Au moins, vous ferez des progrès plutôt que de regarder votre corps se détériorer lentement. Pour toute personne aux prises avec de graves douleurs articulaires et de l’arthrite et qui a épuisé toutes les autres avenues, je vous recommande de chercher le meilleur chirurgien que vous pouvez trouver et qui ne vous jettera pas hors du bureau pour avoir demandé à courir. Je l’ai fait, et maintenant je peux courir à nouveau. -par Scott Johnston Photo de couverture Scott Johnston en haut du K2 en 1986. CAA de LYON – 6ème chambre N° 20LY02553 Inédit au recueil Lebon Lecture du mercredi 13 juillet 2022 Président POURNY Rapporteur Jean-Philippe GAYRARD Rapporteur public Mme COTTIER Avocats Cabinet KPDB Texte intégral RÉPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS Vu la procédure suivante Procédure contentieuse antérieure Mme A… B… et la société Travel Claims Services Limited TCSL ont demandé au tribunal administratif de Grenoble de condamner la ministre des armées à verser 132 204,93 euros à Mme B… et 600,53 euros à la société TCSLs. Par un jugement n° 1800788 du 22 juin 2020, le tribunal administratif de Grenoble a condamné l’Etat à verser à la société TCSL la somme de 600,53 euros et a rejeté la demande de Mme B…. Procédure devant la Cour Par une requête enregistrée le 2 septembre 2020, et un mémoire complémentaire enregistré le 10 juin 2021, Mme A… B… et la société Travel Claims Services Limited TCSL, représentés par Me Roger, demandent à la cour 1° de réformer le jugement n° 1800788 du 22 juin 2020 du tribunal administratif de Grenoble en tant qu’il a rejeté la demande de Mme B… et limité la somme versée à la société TCSL au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative ; 2° de condamner l’Etat à verser à Mme B… la somme globale de 112 204,93 euros et à la société TCSL la somme de 600,53 euros ; 3° à titre subsidiaire de désigner un expert pour évaluer le préjudice corporel de Mme B… ; 4° de condamner l’Etat à verser à la société TCSL la somme de 5 000 euros au titre des frais de conseil de première instance et celle de 5 000 euros au titre des frais de procédure en appel. Ils soutiennent que – le tribunal administratif de Grenoble a sous-évalué les préjudices de Mme B… en privilégiant le second rapport d’expertise amiable et en accordant moins que l’administration ; – elle est donc en droit d’obtenir les indemnités suivantes * Dépenses de santé actuelles … 516,49, 376,35 et 25 euros * Frais divers … 51 euros * Frais de déplacement … 98,80 et 550,24 euros * Assistance par tierce personne … 1 664 euros * Perte de gains professionnels …38 072,84 euros * Dépenses de santé futures … 38 831,40 euros * Frais d’assistance par tierce personne futurs … 8 212,50 euros * Incapacité temporaire totale … 2 496,31 euros * Incapacité temporaire partielle … 6 210 euros * » Préjudice de jouissance » … 600 euros * Souffrances endurées … 6 000 euros * Préjudice esthétique … 1 500 euros * Incapacité permanente partielle … 12 000 euros * Préjudice d’agrément … 15 000 euros. Par un mémoire en défense enregistré le 19 mai 2021, la ministre des armées a conclu au rejet de la requête. Elle fait valoir que les moyens soulevés par les requérants ne sont pas fondés. Les parties ont été informées en application de l’article R. 611-7 du code de justice administrative que l’arrêt à intervenir était susceptible d’être fondé sur le moyen relevé d’office tiré de l’irrégularité du jugement en l’absence de mise en cause de l’organisme britannique de sécurité sociale. Des observations en réponse à l’information communiquées aux parties ont été enregistrées pour Mme B… et la société Travel Claims Services Limited le 17 mars 2022. La procédure a été communiquée à l’organisme britannique de sécurité sociale, lequel n’a pas produit de mémoire. Vu les autres pièces du dossier. Vu le code de justice administrative. Les parties ont été régulièrement averties du jour de l’audience. Ont été entendus au cours de l’audience publique * le rapport de M. Gayrard, président assesseur, * les conclusions de Mme Cottier, rapporteure publique, * et les observations de Me Roger, représentant Mme B… et la société TCSL. Considérant ce qui suit 1. Mme A… B…, ressortissante britannique née le 18 mars 1959, a été victime le 4 février 2009 d’un accident de ski causé par un chasseur alpin en exercice dans la station » les Carroz » sur le territoire de la commune de Flaine. Deux expertises amiables menées par les Drs C… et D…, ont été réalisées le 18 septembre 2012 puis le 12 septembre 2013 ; les rapports correspondants ont été communiqués à la victime les 23 octobre 2012 et 17 mars 2015. Le ministre des armées a reconnu sa responsabilité et a accordé une provision de 20 000 euros le 10 février 2014. Suite à une réclamation préalable de Mme B… du 26 décembre 2016 portant sur un montant global de 128 867,42 euros, le ministre des armées a adressé un projet de protocole transactionnel proposant une indemnité de 27 407,39 euros. Par jugement du 22 juin 2020, dont Mme B… et son assureur, la société Travel Claims Services Limited TCSL, relèvent appel, le tribunal administratif de Grenoble a condamné l’Etat à verser à la société TCSL la somme demandée de 600,53 euros mais a rejeté la demande de Mme B… tendant à la condamnation de l’Etat à lui verser la somme de 132 204,93 euros. Sur la régularité du jugement attaqué 2. Lorsque la victime d’un accident saisit la juridiction administrative pour obtenir réparation du préjudice subi en faisant état de son affiliation à une caisse de sécurité sociale, il incombe à la juridiction saisie de mettre en cause la caisse dans l’instance, que celle-ci soit au nombre des caisses mentionnées à l’article L. 376-1 du code de la sécurité sociale ou qu’elle ait son siège à l’étranger. Dès lors, en ne communiquant pas la requête introduite par Mme B… à l’organisme britannique de sécurité sociale » department for work and pension , organisme d’affiliation de la victime, le tribunal administratif de Grenoble a statué à l’issue d’une procédure irrégulière. Cette irrégularité est de nature à justifier l’annulation du jugement. 3. Il y a lieu d’évoquer et de statuer immédiatement sur la demande présentée devant le tribunal administratif de Grenoble par Mme B… et son assureur, la compagnie TCSL. Sur la fin de non-recevoir opposée en défense 4. Contrairement à ce que soutient la ministre des armées, par lettre du 26 décembre 2016, reçue le 10 janvier 2017, le conseil de la compagnie TCSL lui a adressé une réclamation préalable, conjointement à celle de son assurée Mme B…. Par suite, la fin de non-recevoir tirée d’un défaut de liaison du contentieux s’agissant des conclusions indemnitaires de la compagnie TCSL ne peut qu’être écartée. Sur la responsabilité 5. La ministre des armées ne conteste pas que le chasseur alpin en exercice qui a percuté Mme B… le 4 février 2009 était entièrement responsable de l’accident et a ainsi commis une faute non détachable du service engageant la responsabilité de l’Etat. Sur les préjudices 6. Il résulte de l’instruction, et notamment des deux expertises amiables menées contradictoirement entre Mme B… et le ministère des armées, que l’accident de ski a provoqué une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche qui a nécessité une immobilisation et une arthroscopie pour reconstruction ligamentaire le 25 mars 2009. La date de consolidation retenue est le 4 février 2010. En ce qui concerne les préjudices patrimoniaux 7. S’agissant des dépenses de santé actuelles, la compagnie TCSL justifie avoir versé à son assurée, Mme B…, une somme de 600,53 euros au titre de frais médicaux et de secours suite à l’accident du 4 février 2009. De même, Mme B… produit une note d’honoraires de chirurgien orthopédique du 31 mars 2009 indiquant un reste à charge de 220 livres sterling, correspondant à une part des frais de l’opération de reconstruction ligamentaire effectuée le 25 mars 2009. En appliquant un taux de change de 0,92 euros pour une livre sterling habituellement constaté en 2009, Mme B… a droit au remboursement de la somme de 239 euros. En revanche, l’intéressée ne produit aucun justificatif quant à des frais restés à sa charge lors de l’achat d’antalgiques pour une somme de 25 euros, ni pour l’acquisition de genouillères pour un montant de 439 livres. De même, le relevé de la compagnie Norwich Union produit par la requérante, mentionnant un reste à charge de 100 livres, porte sur des soins effectués le 22 mai 2008, soit antérieurement à l’accident. 8. S’agissant de frais divers, si Mme B… demande une somme de 51 euros, celle-ci concerne des frais de nettoyage d’un chalet sur la période du 20 février 2010 au 29 mars 2011 dont le lien avec l’accident en cause n’est pas établi. Si Mme B… demande également le remboursement de frais de déplacements exposés entre son domicile et un hôpital britannique, le Manor Hospital, pour un montant de 98,80 euros, elle ne produit aucun justificatif sur ce point. Mme B… demande également le remboursement de frais de déplacement exposés pour se rendre à l’expertise amiable du 18 septembre 2012 en France, comprenant des frais de transport aérien, de location de voiture et de parking pour un montant global de 550,24 euros. Toutefois, la requérante ne justifie pas des frais de parking allégués. Il ressort des justificatifs produits que les frais de location de voiture d’un montant de 157,42 livres portent sur un séjour d’une semaine qui est excessif par rapport à l’objectif de participer à un accédit d’une durée inférieure à la journée et que les frais de billet d’un montant de 253,96 livres concernent Mme B… et une autre personne. Il sera donc fait une juste appréciation des frais de déplacement exposés pour se rendre à l’expertise en retenant une location de voiture de deux jours et la moitié du coût des billets d’avion, soit la somme de 180 euros. 9. S’agissant des frais d’assistance par tierce personne, lorsque le juge administratif indemnise dans le chef de la victime d’un dommage corporel la nécessité de recourir à l’aide d’une tierce personne, il détermine le montant de l’indemnité réparant ce préjudice en fonction des besoins de la victime et des dépenses nécessaires pour y pourvoir. Il doit à cette fin se fonder sur un taux horaire déterminé, au vu des pièces du dossier, par référence, soit au montant des salaires des personnes à employer augmentés des cotisations sociales dues par l’employeur, soit aux tarifs des organismes offrant de telles prestations, en permettant le recours à l’aide professionnelle d’une tierce personne d’un niveau de qualification adéquat et sans être lié par les débours effectifs dont la victime peut justifier. Il résulte de l’instruction, et notamment du premier rapport d’expertise amiable, que l’état de santé de Mme B… avant consolidation justifiait l’assistance d’une femme de ménage pour deux heures par semaine. Sur la base d’un coût horaire de 12,35 euros correspondant au salaire minimum de croissance augmenté des charges patronales en 2009, et une prise en compte des dimanches, jours fériés et congés payés par une année de 412 jours, il sera fait une juste appréciation de ce chef de préjudice en allouant la somme de 410 euros. 10. S’agissant des pertes de gains professionnels actuels, Mme B… exerçait une activité de paysagiste et gérait une maison d’hôtes dont elle a tiré des revenus en 2008/2009 de 11 842 livres. Il résulte de l’instruction, et notamment des rapports d’expertise, que l’accident en cause a entraîné une perte de revenus jusqu’à la consolidation, et non au-delà comme le soutient la requérante. Compte tenu de revenus professionnels perçus en 2009/2010 de 6 861 livres, et dès lors qu’il n’est pas établi, ni même allégué, que Mme B… ait bénéficié de quelconque aide, il sera fait une juste appréciation de ce chef de préjudice en lui allouant la somme de 6 170 euros, après application du taux de parité livres sterling / euro vu au point 7. 11. S’agissant des dépenses de santé futures, Mme B… soutient que l’accident rend nécessaire la pose prématurée d’une prothèse du genou gauche comme le conclut le Dr E…, chirurgien traumatologique anglais, dans deux avis produits à la demande de la compagnie TCSL les 4 août 2010 et 26 février 2015. Elle sollicite une somme de 13 500 livres correspondant au coût d’une telle prothèse et celle de 22 500 livres correspondant au renouvellement de cette prothèse tous les quinze ans. Toutefois, il résulte de l’instruction, et notamment des deux expertises amiables menées entre Mme B… et le ministère de la défense, que Mme B… présente de nombreux antécédents d’entorse du genou gauche 1983, 1984, 1987, 1993 qui avaient provoqué des étirements du ligament croisé antérieur selon des arthroscopies de 1993 et 1998, et une grave entorse du genou droit avec rupture du ligament croisé antérieur également. Si le Dr C… a estimé que ces nombreuses entorses des deux genoux avec étirement et déchirure partielle des ligaments rendaient très vraisemblable la nécessité d’une telle opération, le Dr D…, chirurgien orthopédiste spécialement désigné pour répondre à la question du lien causal entre l’accident et la nécessité de poser une prothèse de façon prématurée, a conclu quant à lui que » aucun soin médical futur ne peut être imputé à l’accident dans la mesure où il s’agit d’un genou arthrosique préalable dont l’évolution est imprévisible. La mise en place d’une prothèse totale de genou n’est pas indiquée . Par suite, ce chef de préjudice doit être écarté. 12. S’agissant des frais futurs d’assistance par tierce personne, Mme B… soutient que la pose d’une prothèse du genou et son remplacement nécessiteront entre 3 et 6 mois d’arrêt de travail et s’accompagneront nécessairement de l’intervention d’une tierce personne pour une durée de 6 mois minimum pour un montant estimé à 8 212,50 euros. Toutefois, il découle du point précédent qu’une telle opération ne présente pas un lien suffisamment direct et certain pour ouvrir droit à réparation. En ce qui concerne les préjudices extrapatrimoniaux 13. S’agissant du déficit fonctionnel temporaire, Mme B… demande la prise en compte d’un déficit total pendant une durée de 107 jours et d’un déficit partiel à 75 % pendant une durée d’un an. Toutefois, il résulte de l’instruction que le déficit fonctionnel temporaire ne peut courir que jusqu’à la date de consolidation, soit le 4 février 2010. Il résulte de l’instruction, et notamment des rapports d’expertise, que Mme B… doit être regardée comme ayant subi un déficit fonctionnel temporaire total pendant les deux jours d’hospitalisation suivant immédiatement l’accident puis lors d’une période d’immobilisation complète du membre inférieur pendant deux semaines, puis un déficit fonctionnel temporaire de 75 % du fait du port d’une attèle et de béquilles pendant cinq semaines. Sur la base d’un taux journalier de 16 euros, il sera fait une juste appréciation de ce chef de préjudice en octroyant la somme de 700 euros. Si Mme B… invoque un préjudice de jouissance tenant à ce qu’elle n’a pu pratiquer d’activités sportives pendant cette période, ce préjudice doit être regardé comme ayant été réparé par l’octroi de la somme précitée dès lors que le poste de déficit fonctionnel temporaire indemnise les troubles dans les conditions d’existence de toutes natures, dont la perte d’agrément. 14. S’agissant des souffrances endurées, si le Dr C… les a évaluées à 3,5 sur 7, il a retenu un syndrome anxio-dépressif qui n’est pas établi. Il résulte de l’instruction, et notamment des rapports d’expertise, que les souffrances physiques endurées tenant à l’accident, à l’immobilisation du membre inférieur et des douleurs peuvent être estimées à 2,5 sur 7. Il en sera fait une juste appréciation en fixant l’indemnisation à 2 700 euros. 15. S’agissant du préjudice esthétique, Mme B… ne justifie pas d’un préjudice temporaire en raison de cicatrices qualifiées par l’expert D… de » bonne qualité à peine visible , d’une légère déformation du genou avec avalement de la tubérosité tibiale antérieure et du port d’une attèle et de béquilles pendant cinq semaines. Il sera fait une juste appréciation du préjudice esthétique permanent en l’évaluant à la somme de 400 euros. 16. S’agissant du déficit fonctionnel permanent, les deux experts ont retenu que les séquelles que présentent Mme B… tenant à des dérobements de la jambe gauche et des douleurs persistantes correspondent à un taux de 10 %. Toutefois, comme il a été indiqué au point 11, Mme B… présente des antécédents d’entorse du genou gauche avec étirements du ligament croisé antérieur qui contribuent significativement au déficit fonctionnel permanent. Dès lors, il convient, à l’instar du Dr D…, de retenir un taux de 5 % comme constituant la part des séquelles découlant de façon suffisamment directe et certaine de l’accident du 4 février 2009. Par suite, il sera fait une juste appréciation de ce chef de préjudice en accordant la somme de 5 500 euros. 17. S’agissant du préjudice d’agrément, il résulte de l’instruction, et notamment des rapports d’expertise amiable, que les séquelles imputables à l’accident ont seulement limité la pratique de divers sports par l’intéressée. Il s’ensuit qu’une juste appréciation de ce chef de préjudice consiste en l’octroi d’une somme de 2 000 euros. 18. Il découle des points 7 à 17 que, sans qu’il soit besoin de procéder à une nouvelle expertise, le préjudice global de Mme B… peut être évalué à la somme de 18 299 euros. Or, il résulte de l’instruction que le ministère de la défense a accordé une provision de 20 000 euros par versement effectué le 10 février 2014. Dans ces conditions, Mme B… a d’ores et déjà obtenu une réparation supérieure à la somme à laquelle elle a droit selon ce qui précède. Par suite, les conclusions indemnitaires de la requérante doivent être rejetées. 19. Il découle du point 7, que l’Etat doit verser à la société TCSL une somme de 600,53 euros au titre des sommes versées à son assurée, Mme B…, dans les droits et obligations de laquelle cette compagnie est subrogée. Sur les frais liés au litige 20. Il y a lieu de condamner l’Etat à verser à la société TCSL une somme de 1 500 euros en application de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. En revanche, ces dispositions font obstacle à ce que l’Etat verse une somme à Mme B… sur ce même fondement. DÉCIDE Article 1er Le jugement n° 1800788 du 22 juin 2020 du tribunal administratif de Grenoble est annulé. Article 2 L’Etat est condamné à verser à la société Travel Claims Services Limited une somme de 600,53 euros. Article 3 L’Etat versera à la société Travel Claims Services Limited une somme de 1 500 euros au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. Article 4 Le surplus des conclusions des parties est rejeté. Article 5 Le présent arrêt sera notifié à Mme A… B…, à la société Travel Claims Services Limited, au department of work and pension et au ministre des armées. Délibéré après l’audience du 23 juin 2022, à laquelle siégeaient * M. Pourny, président de chambre, * M. Gayrard, président assesseur, * M. Pin, premier conseiller. Rendu public par mise à disposition au greffe le 13 juillet 2022. Le rapporteur, J-P GayrardLe président, F. Pourny La greffière, F. Abdillah La République mande et ordonne au ministre des armées en ce qui le concerne ou à tous commissaires de justice à ce requis en ce qui concerne les voies de droit commun contre les parties privées, de pourvoir à l’exécution de la présente décision. Pour expédition, La greffière, N° 20LY02553 2 Si elle est parfaitement maîtrisée par les chirurgiens, la pose d'une prothèse de genou présente souvent des suites postopératoires plus ou moins longues au cours desquelles le risque que des complications surviennent n'est pas de genou le risque infectieuxSi elle reste relativement rare, l'infection survenant à la suite de ce type d'intervention est potentiellement grave. C'est la raison pour laquelle les patients opérés font l'objet d'un suivi médical resserré dans les semaines suivant leur intervention, d'autant plus que certaines personnes présentent un risque infectieux accru. C'est le cas notamment des patients en surpoids, des diabétiques ou encore des personnes qui de genou la raideur articulaireCe type de complication est susceptible de survenir après une chirurgie du genou. Dans la majorité des cas, la raideur de l'articulation est induite par les douleurs persistantes ressenties au niveau du genou. Mais elle peut également survenir en cas d'inflammation du genou ou de formation d'un hématome. Les adhérences sont parfois rompues par la sollicitation de l'articulation réalisée sous de genou les troubles hémorragiquesAfin de prévenir les risques de phlébite ou d'embolie pulmonaire, le patient ayant subi la pose d'une prothèse de genou est généralement placé sous traitement anticoagulant. Or, cette précaution est susceptible d'entraîner la survenue d'un hématome au niveau de l'articulation. Cette accumulation de sang, très douloureuse, peut nécessiter une intervention afin de l' NewsletterRecevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de adresse mail est collectée par pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus. Pour y remédier, il est possible de remplacer l’articulation usée du genou par une prothèse. Actuellement, plusieurs personnes en portent pour retrouver une certaine autonomie et une meilleure qualité de vie. Après l’intervention, récupère-t-on totalement sa mobilité et peut-on réaliser tous les gestes qu’on avait l’habitude de faire auparavant ? outre,Comment réduire le surpoids en prothèse de genou? Le surpoids est aussi un facteur important sur la durée de vie d’une prothèse, il est donc important d’envisager la réduction pondérale de patients en surpoids déjà bien avant de programmer la prothèse de genou. A savoir aussi c’est,Quelle est l’indication la plus courante pour l’ arthrose du genou? L’indication la plus courante est l’ arthrose du genou qui touche chaque année plus de 30% des personnes de plus de 60 ans. Cette intervention a considérablement amélioré la qualité de vie des patients souffrant d’ arthrose évoluée que les traitements médicaux ne soulagent plus ou bien de maladies inflammatoires, comme la polyarthrite. De même on peut se demander,Quelle est la qualité actuelle des prothèses de genou? La qualité actuelle des résultats des prothèses du genou est dûe à l’amélioration des techniques de pose, et à une meilleure gestion du post-opératoire douleur et kinésithérapie. Mais une prothèse de genou, aussi performante soit-elle, ne permet pas de retrouver l’articulation que l’on avait à 20 ans. Quelle est la structure d’un genou? Il s’agit d’une structure complexe formée de trois éléments le fémur os de la cuisse, le tibia os de la jambe et la rotule petit bouclier situé en avant des deux os précédents. Les prothèses de genou sont apparues plus tardivement et ont bénéficié des acquis des prothèses de la hanche. Quels sont les sports de prothèse de genou? Une étude anglaise de 2016 a mis en évidence l’amélioration des douleurs d’après prothèse de genou grâce aux sports suivants Aquagym, Marche, Gymnastique d’entretien, Pilates, Musculation, Cyclisme. Quel est l’âge de la prothèse du genou? Prothèse du genou à quel âge ? En général, une prothèse du genou est posée chez les personnes âgées à partir de 60 ans. Toutefois, il est possible de la mettre en place plus tôt, l’arthrose pouvant survenir chez des sujets plus jeunes. Pour les praticiens, le mieux serait d’attendre le cap des 60 ans pour se faire poser une prothèse du genou. Comment récupérer la douleur après une prothèse de genou? En effet, pour déambuler aisément, il faut récupérer 90° de flexion de genou pour la marche à plat et 110° pour les escaliers. Or on sait que la douleur est le facteur limitant de la récupération après une prothèse de genou. Elle peut toucher jusqu’à 1/3 des patients. Que signifie le port d’une prothèse de hanche ou de genou? Le port d’une prothèse de hanche ou de genou ne veut pas forcément dire arrêt de toute pratique sportive. Certaines disciplines, dans un certain cadre, restent envisageables. Quel s sport s puis-je pratiquer avec une prothèse ? Pourquoi pose d’une prothèse totale du genou? La pose d’une prothèse totale du genou demande une surveillance via un contrôle avec radiographie, cela permet de s’assurer qu’il n’y a pas de signe d’usure parce que si c’est le cas, il y aura un descellement et des pertes osseuses nécessitant une nouvelle opération. Combien de patients sont insatisfaits après une prothèse totale du genou? Après une prothèse totale du genou, beaucoup de patients sont insatisfaits du résultat en ressentant encore de la douleur. Selon les statistiques, cela touche environ ¼ de la totalité des malades. Comment appliquer la glace à votre genou? Vous devrez appliquer de la glace pendant 15 minutes toutes les heures en interposant un linge pour protéger votre peau. L’attelle de genou ne doit pas être portée pour marcher, elle sert à glacer le genou pendant les phases de repos. Le Docteur Bardou-Jacquet vous prescrira de la kinésithérapie à raison de 2 à 3 séances par semaine. Quel est le risque de forcer son genou? Le risque postopératoire est de forcer en travaillant son genou et de le rendre douloureux. En centre ? Pour permettre la rééducation, les douleurs sont bien sûr, traitées médicalement. Quelle est la durée de la prothèse totale du genou? Il n’y a plus d’âge pour la Prothèse totale du genou, la durée de vie de la prothèse peut être de 40 ans.. Il est très rare de devoir reprendre une prothèse totale du genou. Une prothèse totale du genou, PTG, subit des contraintes climatiques car elle se trouve sous la peau, donc elle déclenche des douleurs et une gêne que ne donne pas la PTH. Quelle est la prothèse de hanche totale? La prothèse de hanche ne concerne pas que la personne âgée qui, suite à une chute, s’est cassé le col du fémur. Elle concerne parfois des sujets plus jeunes. Toujours est-il que la prise en charge infirmière de la prothèse totale de hanche PTH demande rigueur et attention. La pose d’une prothèse de hanche totale Quels sont les symptômes de la douleur de la hanche? Les anomalies anatomiques, par exemple en cas d’inégalité de la longueur des jambes ou d’une luxation de la hanche ; Les maladies métaboliques, inflammatoires ou infectieuses. La douleur est le symptôme qui doit alerter et orienter vers une arthrose de la hanche. Comment survenir après une chirurgie du genou? Ce type de complication est susceptible de survenir après une chirurgie du genou. Dans la majorité des cas, la raideur de l’articulation est induite par les douleurs persistantes ressenties au niveau du genou. Mais elle peut également survenir en cas d’inflammation du genou ou de formation d’un hématome. Comment est constituée une prothèse du genou? Une prothèse du genou est un implant articulaire interne qui remplace les surfaces articulaires tibiale et fémorale du genou, dans le but de diminuer les douleurs, de permettre un appui stable, et d’améliorer le périmètre de marche. De quoi est constituée une prothèse de genou? Quels sports sont déconseillés après une prothèse de genou? Des sports à mettre dans une boîte à souvenir Les sports traumatisants pour le genou comme le foot, le rugby, le handball sont déconseillés après une prothèse de genou. Même la course à pied est déconseillée. Quels sont les sports traumatisants pour le genou? Les sports traumatisants pour le genou comme le foot, le rugby, le handball sont déconseillés après une prothèse de genou. Même la course à pied est déconseillée. C’est un sport traumatisant car les impacts répétés au sol augmentent les risques de complication des prothèses de genou qui sont

peut on courir avec une prothese du genou